vendredi 14 août 2015

"Chaque soir à onze heures" de Camille Benyamina et Eddy Simon

Willa Ayre vit à Paris. Ses parents sont séparés. Entre sa mère qui court la France pour organiser ses casting de Miss et son père, artiste contemporain qui multiplie les conquêtes, elle se retrouve souvent seule à la maison. Heureusement elle est bien entourée  par ses amis, la plantureuse Fran et son frère, le beau et très populaire Iago, qui est aussi l'amoureux de Willa. 
Un soir alors que Fran organise sa fête d’anniversaire et que Iago est distant avec elle, Willa fait la connaissance de Edern Fils-Alberne, un garçon plutôt bizarre et réservé, fils d’anciens amis des parents de Fran et Iago. Elle sympathise avec lui. C’est grâce au mini concerto de saxo qu’elle donne en l’honneur de Fran que Edern la contacte et lui propose de venir chez lui pour accompagner sa sœur Marni qui joue du piano. Pour faire plaisir à sa petite sœur, Willa se rend chez eux et découvre une famille sympathique mais très marquée par la mort tragique des deux parents. Sa curiosité augmente quand Marni lui révèle un mystère qui plane sur leur sombre et étrange demeure : chaque soir à onze heures, très précisément, la pendule s’arrête et Marni sent comme une présence froide qui lui tourne autour. Or, c'est à onze heure que leur mère s'est donné la mort. De plus, depuis qu’elle a fait connaissance avec Edern, la vie de Willa est menacée à plusieurs reprises par un homme qui semble lui en vouloir…
           
       

Adaptée du roman éponyme de Malika Ferdjoukh, qui était déjà une vraie réussite, la version dessinée de Camille Benyamina et Eddy Simon, est un bijou!

La trame du roman, même s'il y a des ellipses du fait du support, est parfaitement respectée. Le mystère, l'amour et le petit côté fantastique sont bien présents et les auteurs ont parfaitement su s'approprier le roman et rendre compte de son ambiance hivernale, romantique et inquiétante. Les dessins au tracé impeccable de Camille Beyamina (déjà remarquée par le magnifique Violette Nozière, vilaine chérie) et les couleurs chatoyantes apportent un bel écrin à l'histoire de Malika Ferdjoukh. Un album qui se lit d'une traite et avec gourmandise !
                       
Chaque soir à onze heure, Camille Benyamina et Eddy Simon, Casterman, 2015

2 commentaires:

  1. C'est pas pour rien qu'on est copines toutes les deux ! Je l'ai mis dans ma liste d'attente ! Ta chronique me donne envie et puis... tu m'en avais parlé, c'est lui ou le roman qui t'avais fait peur au ski ? :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ahah! Super!! Oui c'est lui! Mais c'était dans le train du soir pour le Tréport ;)

      Supprimer