tag:blogger.com,1999:blog-62493304441075456982024-03-19T12:33:10.307+01:00Rocambolivresque" Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux."
Jules RenardSolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.comBlogger105125tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-27647892866484388872017-09-02T11:52:00.004+02:002017-09-02T12:11:46.587+02:00"L'ingrédient secret du bonheur" de Laurel Remington.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3ldvIXnvF-hqFP6S28_Lc3rt3PllqSfM-CEmaHD0a2V0jF6IWUgunquL3EaOdC4iqdF2VG-Lz1EaFrNmbcA_tOgv2il8zpDv2xE-Az9sPl9LMgpPCKDu6p4ZAW0jez95c-kYRGOdD0lM3/s1600/9782203122123.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="456" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3ldvIXnvF-hqFP6S28_Lc3rt3PllqSfM-CEmaHD0a2V0jF6IWUgunquL3EaOdC4iqdF2VG-Lz1EaFrNmbcA_tOgv2il8zpDv2xE-Az9sPl9LMgpPCKDu6p4ZAW0jez95c-kYRGOdD0lM3/s320/9782203122123.jpg" width="210" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Scarlett est une collégienne pas tout à fait comme les autres; sa mère, une blogueuse très tendance, s'est rendue célèbre grâce aux billets publiés sur la vie de sa fille. Toute sa vie est étalée sur Internet mais le pire, c'est que tout le monde au collège, ou dans son quartier, sait qui est la célèbre blogueuse et, surtout, qui est la fille dont elle parle une fois par semaine! Scarlett, humiliée de voir sa vie ainsi déballée au grand jour, s'est peu à peu refermée sur elle-même. Elle n'a plus d'amis, elle ne fait plus aucune activité extra-scolaire, elle ne parle plus à sa mère, bref, elle essaye par tous les moyens de donner le moins de matière possible à sa mère. Elle est triste et se sent très seule, forcément. Pourtant, un jour, tout va changer grâce à une mamie hospitalisée, un chat affamé, une cuisine fabuleuse, et un livre de cuisine fantastique! </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Attention, ce livre va vous donner des envies de gâteaux et aussi de vous mettre aux fourneaux! Bien écrit, bien mené, Laurel Remington qui publie là son premier roman, traite d'un sujet très actuel, avec talent. On s'attache vite aux personnages qui paraissent d'abord assez caricaturaux mais dont on découvre bien vite les failles, et on prend plaisir à suivre l'évolution de Scarlett. Trouvera-t'elle l'ingrédient secret du bonheur grâce à la cuisine? Une lecture très accessible et pleine de surprises, sur l'entraide, le partage et la transmission, qui se dévore dès 10 ans.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;"><i>L'ingrédient secret du bonheur</i>, Laurel Remington, Casterman, 2017 </span></span><br />
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;">(322 pages)</span></span><br />
<br />
<span style="color: #ffcc66;">★★★★☆</span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-1204918654313696192017-07-17T11:03:00.001+02:002017-07-17T11:04:57.572+02:00"La Guerre de Catherine" de Julia Billet et Claire Fauvel<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNK9MCj_0A6P6co5ITsVT2404M048_AjJxsht_ZL3SQE0Me33gpHdiYQRRF0-5fzyHeAo_PWOBcLEz2yFKMNOl0UI3hrwjUGO0bso9jQJTX8wtAjQ7Eix54958Q1LnTqNiFpfmvjyeg7pN/s1600/laguerredecatherine_couv_hd_ok.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1600" data-original-width="1218" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiNK9MCj_0A6P6co5ITsVT2404M048_AjJxsht_ZL3SQE0Me33gpHdiYQRRF0-5fzyHeAo_PWOBcLEz2yFKMNOl0UI3hrwjUGO0bso9jQJTX8wtAjQ7Eix54958Q1LnTqNiFpfmvjyeg7pN/s320/laguerredecatherine_couv_hd_ok.jpg" width="243" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Adaptation du roman éponyme de <a class="libelle" href="https://www.babelio.com/auteur/Julia-Billet/84030">Julia Billet </a>qui
s'est elle-même inspirée de l'histoire de sa mère, cette bande dessinée
est une réussite! L'histoire se déroule pendant la seconde guerre
mondiale et on suit la vie d'une adolescente, Rachel Cohen, passionnée
de photographie et hébergée dans un pensionnat près de Paris. Rachel est
juive et, comme beaucoup d'autres enfants du pensionnat, elle n'est
plus en sécurité. Aidés par le réseau de la résistance, les enfants vont
être dispersés dans divers endroits de France et sous de fausses
identités. Rachel, qui s'appelle dorénavant <span style="color: #444444;"><a class="libelle" href="https://www.blogger.com/null">Catherine Colin</a></span>,
va ainsi passer d'une école catholique, à la ferme d'un couple de
résistants, sillonnant la France toujours plus loin pour fuir les rafles
allemandes. Au fil de ses voyages et de ses rencontres, Catherine
grandit, tout en continuant de prendre des photos des gens qu'elle
croise sur sa route. Témoignages d'une époque, ses photos sont aussi un filtre qui lui permettent de tenir la sombre réalité un peu à l'écart. Son talent s'affirme et jamais elle ne perd l'espoir de retrouver un jour ses parents qu'elle n'a pas revu depuis le début de la guerre.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyTfu8WDxIzM-Vj6jSQoQFPQzJvraYIJJg75UATqmfiEIm1gTjRnEgXWFwBNBLqd4cnbDqbNH_wncxIAPsHoVnp41ZMSdl1D6s4Zor6VZlllkP41QDAs8FILs_Qk4E_dgKFDKhHlopeeRi/s1600/LaGuerreDeCatherine-4eme-de-couverture.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="983" data-original-width="1600" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyTfu8WDxIzM-Vj6jSQoQFPQzJvraYIJJg75UATqmfiEIm1gTjRnEgXWFwBNBLqd4cnbDqbNH_wncxIAPsHoVnp41ZMSdl1D6s4Zor6VZlllkP41QDAs8FILs_Qk4E_dgKFDKhHlopeeRi/s320/LaGuerreDeCatherine-4eme-de-couverture.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">J'avais lu des critiques élogieuses</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> lors de la sortie du roman de Julia Billet malheureusement je n'ai jamais pris le temps de le lire. C'est donc une vraie belle découverte pour moi! Le format permet de mettre à portée de tous cette histoire forte et touchante qui rend surtout hommage à l'entraide et au courage des hommes et des femmes qui ont refusé d'obéir en dénonçant les juifs et les ont aidé. Avec son trait léger et ses couleurs lumineuses, <a href="http://fuu-xia.blogspot.fr/" target="_blank">Claire Fauvel</a>, l'illustratrice, apporte une belle douceur à cette histoire. Une histoire bouleversante à découvrir absolument!</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;"><i>La Guerre de Catherine</i>, Julia Billet et Claire Fauvel, Rue de Sèvres, 2017</span></span></span></span><br />
<br />
<span style="color: #ff6666;"><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-21973224365245942342017-04-13T16:34:00.000+02:002017-04-16T11:58:12.365+02:00"Je suis ton soleil", de Marie Pavlenko<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDNf12YJYd4e9sccrDdzbH1BSLhuvRX0f7O8YySaSWlUkeVhyRjkyvbSQCpV8VjYHJBbILsdRi-sbggLeeVJ8tFALphqtKhWA2FNe7tYAtbjLbA3s-l6Q7vdmP6AdoHfPSxNyectWWTS4U/s1600/soleil.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDNf12YJYd4e9sccrDdzbH1BSLhuvRX0f7O8YySaSWlUkeVhyRjkyvbSQCpV8VjYHJBbILsdRi-sbggLeeVJ8tFALphqtKhWA2FNe7tYAtbjLbA3s-l6Q7vdmP6AdoHfPSxNyectWWTS4U/s320/soleil.jpg" width="203" /></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Déborah </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">vit à paris avec son père, un rédacteur en chef surbooké<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">,</span> et sa mère<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">, une femme </span>plutôt distante et qu'elle sent s'éloigner de plus
en plus. Elle </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">s'apprête à rentrer en terminale. Elle croit à la théorie de la scoumoune qu'elle a pu tester à de nombreuses reprises : d'ailleurs, le théorème de la scoumoune a encore frappé en ce jour de rentrée des classes puisque Isidore, son "chien-clochard", lui a mangé sa dernière paire de chaussures.</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span>Malgré ce fameux théorème et le bac en ligne de mire, Déborah espère passer une bonne année. Elle déchante un peu lorsqu'elle apprend qu'elle n'est pas dans la classe de sa meilleure amie Éloïse<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">; pire, </span>elle se retrouve avec la peste du lycée, Tania, et un garçon bizarre, passionné par les araignées, qu'elle et Éloïse ont surnomm<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">é</span> Mygaleman. Il y a aussi un petit nouveau, Victor, qui ne la laisse pas indifférente... Cette année, sera en fait l'année du changement pour Déborah, et même de grands bouleversements: sa meilleure amie n'a plus d'yeux que pour son nouveau mec et Déborah ne la voit presque plus, surtout, elle surprend son père dans les bras d'une autre femme. Effondrée, elle trouve du réconfort dans d'inattendus nouveaux amis : Jamal, alias Mygaleman, et le beau Victor. Entre rires et pleurs, euphorie et désespoir, Déborah va vivre une année en forme de montagnes russes et notre pauvre cœur de lecteur va être bien mal mené lui aussi!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Attention, gros gros GROS coup de cœur pour ce fantastique roman! Aussi à l'aise lorsqu'il s'agit d'aborder des sujets graves (comme le suicide ou l'avortement) que des thèmes plus légers, Marie Pavlenko, qui a mis plusieurs années avant de terminer ce roman, m'a touchée en plein cœur. Grâce à des personnages forts et touchants, notamment celui de Déborah, qui ne perd jamais son sens de l'humour, le roman atteint une vraie densité. Marie Pavlenko signe une très belle histoire sur l'adolescence, cette période si riche en émotions qui chamboulent toute notre vie. Ici, point de romance gnian-gnian à l'eau de rose, se sont surtout l'amitié et l'entraide qui sont au cœur de cette histoire. Sans jamais tomber dans la démonstration, l'auteur nous parle avec subtilité de l'amour, celui qu'on ressent pour ses parents, pour nos amis ou pour une personne en particulier. L'amour filial ou l'amour sans retour, celui qui se termine ou celui qui grandit. Tout cela toujours dans la légèreté et ponctué de passages hilarants (j'ai particulièrement apprécié la rencontre entre Déborah et Gertrude la mygale ou encore celui où elle teste le yoga avec sa mère!) Un page turner aussi désopilant qu'émouvant, qui se dévore en quelques heures ou plus, si on veut faire durer le plaisir!</span></span><br />
<br />
<i><b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">"La prof arrive et, comment dire... Je suis face à un<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> hobbit affublé de jambières rose<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> bonbon. Frodo avec une perruque et une tenue sportive moulax.</span></span></span></span></b></i><br />
<i><b><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Et vas-y q<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ue je tends la jambe, que je la fa<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">is passer sous mon aisselle et ressortir sous le menton, que j'inspire hiiiiiiiiiiiin, que j'expire pffffffffffff. Et on enchaîne : la position du h<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">éron ventr<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ipotent, le mulot crucifié, le <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">bouc unijambiste. Oui, c'est bien<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">, ton mollet doit entrer en fusion avec ton esprit. C'est bon pour ton karma. </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></b></i><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i><b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">J'aime ma mère, j'essaie d'adopter un visage neutre, voire encourageant, mais la vérité est simple : le yoga, ce n'est pas pour moi." </span></span></span></span></span></span></span></span></b></i></span></span><i><b> </b></i> </div>
<div style="text-align: center;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Je suis ton</span> soleil</i>, Marie Pavlenko, Flammarion jeunesse, 2017</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">(466 pages) </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<span style="color: #ff6666;"><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span><b><span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></i></span></b></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-74990427705423000822017-03-03T18:14:00.002+01:002017-03-03T18:25:47.692+01:00"Scarlett Epstein rate sa vie", de Anna Breslaw<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYTLy3dWrWWgcEHa7VPMfb77L1Gaia38uf9-CMmEgZLZnG5lVPIoo8OdJg20c4S2gsHrP6jJWRjALBzpVZkNdePjsnAGBvOYP1OnNwV2jxmR6vf9WIuA0aJAduAz0d6g1or60INLYkmBId/s1600/product_9782070594375_244x0.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjYTLy3dWrWWgcEHa7VPMfb77L1Gaia38uf9-CMmEgZLZnG5lVPIoo8OdJg20c4S2gsHrP6jJWRjALBzpVZkNdePjsnAGBvOYP1OnNwV2jxmR6vf9WIuA0aJAduAz0d6g1or60INLYkmBId/s320/product_9782070594375_244x0.jpg" width="208" /></a></div>
<span style="font-size: large;">Le jour où Scarlett apprend que sa série préférée se termine, c'est tout son monde qui s'effondre! Star dans son domaine, la fanfiction inspirée de sa série fétiche, Scarlett ressent un grand vide et ne sait plus quoi écrire. Grâce aux encouragements de sa communauté, elle décide finalement de se lancer dans l'écriture de la suite de la série. Le problème c'est que contrairement à sa vie virtuelle, elle trouve que sa "real life" manque cruellement d'intérêt, voire même est assez loin d'être une vie de rêve. Son père est parti et vit à New-York avec sa nouvelle famille laissant Scarlett seule avec sa mère qui enchaîne les conquêtes et a bien du mal à tenir son rôle de mère. Heureusement, il y a ses amis, ceux du web mais aussi Avery, sa "best friend", et surtout Ruth, sa voisine de 73 ans, qui fume des joints à longueur de journée et incite Scarlett à sortir de sa coquille. Pour Scarlett, ceci n'est d'ailleurs pas une mince affaire, en dehors de sa copine Avery, elle trouve les élèves de son lycée sans intérêt, en particulier la bande des "populaires", qui sont des clichés ambulants! D'autant plus que son ancien meilleur ami pour qui elle en pince en secret, fait désormais partie de leur bande!</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">Certes, résumé ainsi, ce roman destiné aux ados, n'a rien de vraiment nouveau </span><span style="font-size: large;">du point de vu de l'intrigue</span><span style="font-size: large;">. Je n'ai d'ailleurs pas pu m'empêcher de penser à <i>Fangirl</i> de Rainbow Rowell. Pourtant, j'ai eu plaisir à suivre les aventures de cette héroïne attachante à travers son regard aiguisé. Souvent critique envers ses paires mais aussi à l'égard des adultes, (le milieu littéraire de Greenwich village en prend pour son grade) Scarlett n'a pas la langue dans sa poche. C'est distrayant, drôle et pas du tout cucul. <b><i>Scarlett Epstein rate sa vie </i></b>raconte le parcours d'une adolescente qui se cherche et se transforme grâce à ses rencontres notamment celle de Ruth, personnage très touchant qui apporte à mon sens le plus de profondeur à l'histoire. Grâce à elle, Scarlett change et devient moins amère. Beaucoup de choses sont traitées dans ce roman, les relations familiales chaotiques, l'amitié, l'amour, ou encore les passions qui enrichissent la vie, surtout la littérature. Le mode de narration à la première personne rend la lecture simple et dynamique. C'est un roman qui va à l'essentiel et plaira aux adolescentes par son ton enlevé et sa fraîcheur. Un premier roman qui tient ses promesses!</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="color: #45818e;"><i>Scarlett Epstein rate sa vie</i>, Anna Breslaw, Gallimard jeunesse, "Scripto", 2017 (320 pages)</span></span></div>
<span style="color: #ffcc66;">★★★☆☆</span>SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-59611982139248651482017-02-09T16:09:00.000+01:002017-02-09T16:18:07.652+01:00"Sauveur et fils" de Marie-Aude Murail<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcD2TGkyTtHn8Eg-SjQ4DHUgIh19gC4oqA7A-y1gZip1is09Y1IFEFn3FJaT7pH7PtKh-gVt8RYMY_9ZONFi15fL9q9S5kqfGtWdRR8czWeSWtAZYJJl06p_qSX67WRNrXqFrYA_rDwfPU/s1600/Sauveur-et-fils.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcD2TGkyTtHn8Eg-SjQ4DHUgIh19gC4oqA7A-y1gZip1is09Y1IFEFn3FJaT7pH7PtKh-gVt8RYMY_9ZONFi15fL9q9S5kqfGtWdRR8czWeSWtAZYJJl06p_qSX67WRNrXqFrYA_rDwfPU/s200/Sauveur-et-fils.jpg" width="135" /></a></div>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJnENOEOpW1Twcf-BMFhA1isMJQRa_slaMQxAzT7sfWoWvkA7lXnOhjTtYxLLDFYDbrR7pda0iw6YcYkb14XvdDkrqwcck4gkJDE874DiAphgOvbdDKJ2wo-ooqcWVGTuN7aiFh2bEvUgK/s1600/Sauveur-et-fils+%25281%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJnENOEOpW1Twcf-BMFhA1isMJQRa_slaMQxAzT7sfWoWvkA7lXnOhjTtYxLLDFYDbrR7pda0iw6YcYkb14XvdDkrqwcck4gkJDE874DiAphgOvbdDKJ2wo-ooqcWVGTuN7aiFh2bEvUgK/s200/Sauveur-et-fils+%25281%2529.jpg" width="134" /></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Si vous connaissez et appréciez la série <i>En analyse</i> (ou<i> In treatment</i>) avec Gabriel <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Byrne</span>, vous aimerez très certainement <b><i>Sauveur et fils</i></b> de <b>Marie-Aude Murail</b>! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Dans ce roman, nous suivons en effet l'histoire d'un psychologue clinicien, Sauveur Saint-Yves, qui est aussi père célibataire et vit à Orléans. Ses journées sont rythmées par les visites de ses patients et par son fils de 8 ans, Lazare. Celui-ci écoute d'ailleurs régulièrement en cachette, et sans trop bien comprendre, les séances de Sauveur. Et on en voit défiler des gens dans ce cabinet! De l'adolescente adepte de la scarification à la famille recomposée et homoparentale en passant par une fillette qui préfèrerait être un garçon, tout comme Lazare on suit la vie de ces personnes avec un intérêt grandissant. Chez Sauveur et fils, la vie suivrait donc son petit bonhomme de chemin si de <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">curieux évènements </span>ne se produisaient depuis quelques temps autour de la maison. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Évènements</span> qui vont d'ailleurs obliger Sauveur à révéler certains <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">pans de </span>son histoire à son fils et à lever le voile sur la mère de Lazare que celui-ci n'a jamais connu.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><b>Marie-Aude Murail</b> signe là un premier tome (ou première saison) tout à fait réussi! Avec un humour parfois grinçant et beaucoup de subtilité et de justesse, elle évoque des sujets difficiles à travers les portraits de ces patients : suicide, homosexualité, racisme, folie ... Toujours très à l'aise pour créer des personnages attachants et hauts en coul<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">eurs</span>, <b>Marie-Aude Murail</b> est aussi fine psychologue<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">.</span> Maîtrisant les nuances et la complexité des relations humaines elle nous accroche immanquablement avec cette série où l'action se déroulent essentiellement... dans le cerveau humain<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">!</span> C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé Sauveur et sa bande (tellement charmant que s'il existait j'irai le consulter tout de suite), dans le tome 2! <b>Marie-Aude Murail</b> y parle toujours de la <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">f</span>amille e<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">t des détresses <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">de l'adolescence,</span></span> on y retrouve aussi certains des patients de la saison 1 et bien entendu, des hamsters! Pas du tout déçue par ce nouvel opus, bien que l'effet de (bonne) surprise soit un peu passé, je ne manquerai certainement pas de lire la saison 3 qui sort au mois de mars!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Sauveur et fils</i>, Marie-Aude Murail, Ecole des loisirs, 2016 </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #ff6666;"><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-70030163937811064522017-01-17T16:19:00.000+01:002017-02-09T16:13:10.413+01:00"Le jour où le bus est reparti sans elle", de Beka, Marko et Cosson<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPDuqs2LGp6PqpRBkSByd1Zr9wwREoJJKxNt0Y6HpxV0gHY3Lv3f2vgXpqiAqgAJBzeb1qbCA1809kUBKsF8dCm5hvdAvs8rNC7oLNtQbvk3DANhde6HYG-51BgMQzZCHQCLVHYcKPZu3H/s1600/Couv_287575.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPDuqs2LGp6PqpRBkSByd1Zr9wwREoJJKxNt0Y6HpxV0gHY3Lv3f2vgXpqiAqgAJBzeb1qbCA1809kUBKsF8dCm5hvdAvs8rNC7oLNtQbvk3DANhde6HYG-51BgMQzZCHQCLVHYcKPZu3H/s320/Couv_287575.jpg" width="230" /></a></div>
<span style="color: #444444;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Clémentine est un peu perdue. Sans trop savoir pourquoi, elle ressent un grand vide dans sa vie.<span style="color: red;"> <span style="color: #444444;"><span style="color: #444444;"><span style="color: black;">Pour tenter de soigner son mal-être, elle décide de s'inscrire à un week-end de méditation qu'organise un maître réputé</span></span></span></span>. Le jour du départ, Clémentine se sent pourtant assez mal à l'aise dans ce groupe de méditation auquel elle n<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">'a pas l'impression</span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">d'</span>appartenir. C'est lors d'une halte dans une petite épicerie bio installée au bord d'une route en pleine forêt, que le bus et le groupe de méditation repartent sans <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">l<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">a jeune femme</span></span>. Malchance ou chance? Les circonstances font que Clémentine va lier connaissance avec le gérant de l'épicerie <span style="color: red;"><span style="color: black;">et apprendre beaucoup à ses côtés lors de ce week-end imprévu et placé sous le signe de la sérénité, de l'amitié et du bien-être.</span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #444444;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: red;"><span style="color: black;"> </span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #444444;"><span style="color: #444444;"><span style="color: #444444;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: red;"><span style="color: black;">Voilà une bande-dessinée qui fait un bien fou! On suit Clémentine, une jeune femme d'aujourd'hui, qui sans être malheureuse, cherche un sens à sa vie et manque de confiance en elle. Grâce à cet homme rencontré au hasard, elle va comprendre une chose essentielle pour continuer d'avancer, c'est que tout dépend d'elle. Avec un graphisme apaisant, lignes douces et couleurs pastelles, cette histoire simple, ponctuée de quelques contes zen, constitue une bonne première approche de la sagesse zen. Cette BD décomplexante, nous enseigne qu'il n'est pas forcément utile de s'imposer des contraintes pour méditer et se sentir bien, comme se lever à l'aube pour faire la salutation au soleil; parfois, il suffit juste de faire quelque chose qui nous fait du bien. Lire, écrire, dessiner, cuisiner, se promener... <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">c</span>es petites choses suffisent souvent pour se sentir mieux, profiter du moment présent, avoir conscience de ce qui nous entoure, et savoir qui nous sommes.</span></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: red;"><span style="color: black;"> </span></span></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVWFR_gQTmtCye_QHR-m5PTrohxbfnzu766vgSo0EQIlz0vyeAwcQEZuWIemx0PL-UMhzeewqEaWpz6utu5x0fSGt4m0IA4dzVUvTkz1xe7TbWTe2g-Y9IAmcp4ygLlMIWQAp7OqNZAAvf/s1600/jour-3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="356" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiVWFR_gQTmtCye_QHR-m5PTrohxbfnzu766vgSo0EQIlz0vyeAwcQEZuWIemx0PL-UMhzeewqEaWpz6utu5x0fSGt4m0IA4dzVUvTkz1xe7TbWTe2g-Y9IAmcp4ygLlMIWQAp7OqNZAAvf/s640/jour-3.jpg" width="640" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: red;"><span style="color: black;"> </span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="color: red;"><span style="color: black;"><b><i><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">"Surtout n'aie pas peur! Il n'y a aucune raison d'avoir peur! Choisis ton chemin et suis le en savourant tous les petits bonheurs simples qu'il va régulièrement te proposer. La vie n'est qu'un livre rempli de réponses. C'est sans fin..."</span></span></i></b></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="color: black;"><span style="color: #134f5c;"><span style="font-size: small;"><i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le jour où le bus est reparti sans elle : tome 1, </span></i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Beka, Marko et Cosson, Bamboo éditions, 2016</span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="color: black;"><span style="color: #134f5c;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">70 pages</span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: red;"><span style="color: black;"><span style="color: #134f5c;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #ffcc66;">★★★★☆</span> </span></span></span> </span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-43752500910000064632017-01-10T18:41:00.001+01:002017-02-09T16:13:28.339+01:00"L'Echappée", de Allan Stratton<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd4bIgWu6SZyLEjb9o3ivga1z10kPQhkwXFOvM8UWVjxVdA4dIOdkivdv01XjXM6fJO5gxlsNP9Vx00HLsXs6MjH3JdYV0nNxZJrdYxKKUdyO6-TTkMSreE5bLnjCarBj78jKM0EM4wUV-/s1600/index.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjd4bIgWu6SZyLEjb9o3ivga1z10kPQhkwXFOvM8UWVjxVdA4dIOdkivdv01XjXM6fJO5gxlsNP9Vx00HLsXs6MjH3JdYV0nNxZJrdYxKKUdyO6-TTkMSreE5bLnjCarBj78jKM0EM4wUV-/s1600/index.jpg" /></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Leslie a 15 ans et accumule les problèmes au lycée comme à la maison, où elle vit seule avec sa mère depuis le divorce de ses parents. De plus, l'ambiance n'est p<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">as</span> au beau fixe avec sa meilleure amie maintenant que celle-ci traîne avec d'autres filles. Un jour, pour se rendre intéressante devant elles, Leslie se met au défi d'aller parler à Jason, le nouveau du lycée, sur qui fantasment ses camarades. Elle ne se doute malheureusement pas de la tournure que va prendre ce geste.</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Première publication en 2000, réécrit en 2008 et publié pour la première fois en France en 2016, <i>L'Echappée</i>, raconte l'histoire d'un amour toxique</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> puisque Leslie va être victime d'un manipulateur pervers et violent. D'abord charmant quoique un peu directif, Jason se révèle être le profil type de ce qu'on appelle communément "un pervers narcissique".</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Mais il s'agit du premier amour de Leslie et celle-ci manque d'expérience pour se rendre compte que ce qu'il lui inflige n'est pas normal et n'est surtout pas de l'amour. Peu à peu, la toile que tisse Jason autour de Leslie, la coupe de sa mère et de ses amies. De plus en plus isolée, Leslie ne sait plus ce qui est bien ou mal, jusqu'à l'acte de trop qui va la faire réagir de justesse.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Très bien menée, la première partie du roman, écrite à la première personne à la manière d'un journal intime, se centre plutôt sur les problèmes ordinaires de Leslie. On comprend ainsi ce qui l'a rend si vulnérable. Dans la seconde partie, le récit s'accélère et on </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">assiste au processus mis en place petit à petit par Jason visant à faire de Leslie son objet. </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">L'auteur brosse avec brio le portrait de l'adolescente<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> en proie à <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">la confusion des sentiments<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Amour,<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> d</span>outes, honte, peur, solitude, colère... Allan St<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ratton montre <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">à quel point il <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">peut-êtr<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">e difficil<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">e et long de sortir de l'engrenage<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">, de voir la vérité en face.</span> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Efficace et concis, avec un côté thriller, ce roman se lit d'une traite, et à le mérite de parler d'un sujet difficile, peu abordé en littérature jeunesse<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. A lire et à faire lire.</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>L'Echappée</i></span>,<span style="font-size: small;"> Allan Stratton, Milan, 2016</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">250 pages </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #ffcc66;">★★★☆☆</span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-55373546204871778062017-01-04T12:01:00.002+01:002017-02-09T16:13:38.624+01:00"Les Culottées", de Pénélope Bagieu<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg_bWW6U8Wr2tXGdLRITjRWJsob2fOJj4_mH2cl719vFFLOZXwwJX2Fd1cev9_Zou9rqc70xM7wPJg2BmEP7IGQkaEwBE2Gont69dwIRsV5iPNZBzwgtfvxgrCvL5q2YVusTaHglnrAf8j/s1600/A60138.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgg_bWW6U8Wr2tXGdLRITjRWJsob2fOJj4_mH2cl719vFFLOZXwwJX2Fd1cev9_Zou9rqc70xM7wPJg2BmEP7IGQkaEwBE2Gont69dwIRsV5iPNZBzwgtfvxgrCvL5q2YVusTaHglnrAf8j/s320/A60138.jpg" width="236" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Je ne pouvais pas passer à côté de la dernière bande-dessinée de Pénélope Bagieu, talentueuse auteure-illustratrice que j'ai découvert il y a quelques années grâce à son blog "<a href="http://www.penelope-jolicoeur.com/" target="_blank">Ma vie est tout à fait fascinante</a>"! D'ailleurs, je crois bien que celle-ci<i> </i>est ma préférée. A l'origine, <a href="http://lesculottees.blog.lemonde.fr/" target="_blank"><i>les Culottées</i></a> était un blog que Pénélope Bagieu a tenu du 11 janvier au 26 octobre 2016 où elle racontait, chaque semaine et en dessins, la vie de femmes connues ou injustement méconnues, aux destins hors normes. La sortie en BD apporte à ces histoires épatantes un merveilleux écrin.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">De Agnodice, la première femme gynécologue à Leymah Gbowee, travailleuse sociale, en passant par Annette Kellerman, nageuse et inventrice du maillot de bain, ou Margaret Hamilton, actrice spécialisée dans les rôles de méchante, ces quinze portraits nous font voyager à travers les âges et les continents. Rassemblées grâce à Pénélope Bagieu, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">c</span>es femmes qui ont toutes été animées par un désir d'indépendance et de liberté sans pour autant se revendiquées militantes, sont des exemples d'audace et de modernité. </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Elles n'ont pourtant rien en commun hormis une avide soif de changement! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">L'air de rien, cette BD nous apprend plein de choses! Et grâce aux dessins plein d'humour, à une mise en scène dynamique et aux traits d'esprits de l'auteure toujours bien amenés, on reste scotché<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span>du début à la fin! Heureusement, le tome 2 paraît très bientôt!</span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaBXHlsNm3GUj8KlwfDclblEOpQwSPQFxc-Y20xvJthmBGGDuJ449BTDeyDxjbnVj_9jIerTCk1Dxap9ASFiExvp2i6WzQiCGvF0YoFs1lDcQH7rQNqD7Y55yHCZbrNS4Zq2ZcKZEdkpB5/s1600/4845216_6_b205_clementine-delait-femme-a-barbe-francaise_8b04186c6f8edbe39e22cd40ac9d7486.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="227" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaBXHlsNm3GUj8KlwfDclblEOpQwSPQFxc-Y20xvJthmBGGDuJ449BTDeyDxjbnVj_9jIerTCk1Dxap9ASFiExvp2i6WzQiCGvF0YoFs1lDcQH7rQNqD7Y55yHCZbrNS4Zq2ZcKZEdkpB5/s320/4845216_6_b205_clementine-delait-femme-a-barbe-francaise_8b04186c6f8edbe39e22cd40ac9d7486.jpg" width="320" /></a></div>
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Une bande-dessinée à mettre entre toutes les mains: petits ou grands, femmes et hommes!</span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #45818e;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Les Culottées</i>, Pénélope Bagieu, Gallimard, 2016</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #45818e;">(144 pages)</span></span></span><br />
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #45818e;"> </span></span></span><span style="color: #ff6666;"><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span><span style="font-size: 125%;"><span style="font-family: ";">♥</span></span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-74043119979442877042016-12-03T12:03:00.002+01:002017-02-09T16:13:51.090+01:00"De Cape et de Mots", de Flore Vesco<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-xOlC2iz3VLE3QmAs57uSC785so0UIoHEk4mXztuKd17acY3FZYw_EtG3qEMdXAkllZHpWH6NA-P2w9aI8RPs23K7CtR1ht2-K7OC_ivpqmvcqpDhrWcrWFmuGkv8IQ9BUgPsyk6MBHuv/s1600/51AVijUGk1L._SX338_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-xOlC2iz3VLE3QmAs57uSC785so0UIoHEk4mXztuKd17acY3FZYw_EtG3qEMdXAkllZHpWH6NA-P2w9aI8RPs23K7CtR1ht2-K7OC_ivpqmvcqpDhrWcrWFmuGkv8IQ9BUgPsyk6MBHuv/s320/51AVijUGk1L._SX338_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="217" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Serine vit avec ses parents et sa ribambelle de petits frères qu'elle occupe en inventant des jeux et des histoires bien qu'on ne lui ait jamais appris à lire. A la mort de leur père, Serine décide de partir faire ses preuves à la cour du Roi en tant que demoiselle de compagnie de la Reine. Son franc parlé et son originalité vont lui permettre de se faire remarquer par la Reine parmi tous ses courtisans et lui valent une place de choix auprès de <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">celle-ci</span>. Malheureusement, Serine intrigue <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">autant qu'elle</span> attise les jalousies! Bien malgré elle, elle va se retrouver mêlée à une affaire des plus dangereuses, car à la cour, les complots et les manigances vont bon train !</span></span><br />
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Pour son premier roman, <a href="http://www.florevesco.com/" target="_blank">Flore Vesco</a> a imaginé un monde qui n'est pas sans rappeler la cour de Versailles au temps de Molière ou de Beaumarchais. L'auteure nous offre une héroïne savoureuse, maline et débrouillarde que nous avons plaisir à suivre dans ses aventures. A travers l'histoire de sa pétillante héroïne, l'auteure dépeint les travers de la cour, ses faux semblants, son hypocrisie et n'hésite pas à tourner en ridicule nobles et courtisans. Mais ce qui fait aussi toute la saveur de ce roman jeunesse, c'est le style de l'auteure! Flore Vesco n'hésite pas à employer un vocabulaire d'une grande richesse, elle s'amuse avec les mots et fait de ses dialogues des petits chefs-d’œuvre. Pleine d'esprit et d'humour, elle joue également avec les codes du théâtre, empruntant à bon escient le personnage d'Arlequin! Mais je n'en dis pas plus car ce serait dommage de gâcher les surprises que réservent ce roman! Nul doute que cette histoire saura séduire les petits comme les grands enfants. Quant à moi, je suis conquise et vais m'empresser de lire son dernier roman jeunesse <i>Louis Pasteur contre les Loups-Garou</i>s !</span></span><br />
<br /></div>
<br />
<span style="color: #6fa8dc;"><i>De Cape et de mots</i>, Flore Vesco, Didier jeunesse, 2015</span><br />
<span style="color: #6fa8dc;">(182 pages)</span><br />
<span style="color: #6fa8dc;"> </span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><span lang="EN-US" style="color: #ffcc66; font-family: "ms gothic"; font-size: 11.0pt; line-height: 115%;">★★★★★</span></span></span>SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-61582547016262504862016-11-21T09:00:00.000+01:002017-02-09T16:14:03.615+01:00"Chaque soir à onze heures" de Malika Ferdjoukh<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk0PoNeKMwQLl5MRIOT3KZo8gUQ_2fn2aVkAScr-36waiFPEtL0LYXfxVbKRboc7B_ZyBP-XAOzrQqM5jutfKzZ0DpTqWwuFUJF5d36w7PgyyUd0T-yKsfKM6Hy_Po6pVMzzEDw2ot5Lw4/s1600/957256-capture-d-ecran-2016-10-19-a-193556.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgk0PoNeKMwQLl5MRIOT3KZo8gUQ_2fn2aVkAScr-36waiFPEtL0LYXfxVbKRboc7B_ZyBP-XAOzrQqM5jutfKzZ0DpTqWwuFUJF5d36w7PgyyUd0T-yKsfKM6Hy_Po6pVMzzEDw2ot5Lw4/s400/957256-capture-d-ecran-2016-10-19-a-193556.jpg" width="251" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Willa
Ayre vit à Paris. Ses parents sont séparés. Entre sa mère qui court la
France pour organiser ses casting de Miss et son père, artiste
contemporain qui multiplie les conquêtes, elle se retrouve souvent seule
à la maison. Heureusement elle est bien entourée par ses amis, la
plantureuse Fran et son frère, le beau et très populaire Iago, qui
est aussi l'amoureux de Willa. Un
soir, alors que Fran organise sa fête
d’anniversaire, Willa fait la
connaissance de Edern
Fils-Alberne, un garçon plutôt bizarre et réservé<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. </span>Elle sympathise avec lui<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> e<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">t</span> </span>découvre par la m<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ême occasion </span>une
famille <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">attachante</span> mais très marquée par la mort tragique des deux
parents.</span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Sa curiosité augmente quand Marni, la petite soeur de Edern, lui révèle un
mystère qui plane sur leur sombre et étrange demeure : chaque soir à
onze heures, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">heure à laquelle leur mère s'est donné la mort</span>, la pendule du salon s’arrête et Marni sent comme
une présence froide <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">dans sa chambre</span>. De plus, depuis qu’elle a fait
connaissance avec Edern, la vie de Willa est menacée à plusieurs
reprises par
un homme qui semble lui en vouloir…</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"> </span></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Mêlant habilement plusieurs genres littéraires<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> :</span> le <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">thriller, le fantas<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">tique et le sentim<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ental, <b>Malika Ferdjoukh</b> fait e<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ncore mouche avec ce roman tout fraîchement relooké et <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">dont l<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">a couverture s'inspire de l<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">'adapt<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ation en bande-dessinée de <b><i>Chaque soir </i></b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b><i>à onze</i></b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> <b><i>heures </i></b></span>(chroniquée <a href="http://rocambolivresque.blogspot.fr/2015/08/chaque-soir-onze-heures-de-camille.html" target="_blank">ici</a>)!<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> Comme toujours dans <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ses romans, <b>Mal</b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b>ika Ferdjoukh </b>parvient à <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">cré<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">er</span> des</span></span></span> personnages <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">forts<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> e<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">t</span></span> dotés d'une vraie présence</span></span></span></span></span></span></span></span></span></span>. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Il n'y a d'ailleurs pas <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">que les personnages qui ont de la présence! L<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">es lieux, notamment la<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> vieil<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">le demeure bourgeoise de la famille Fils-Alberne en plein <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">cœur</span> de P<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">aris,<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> est <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">tout autant cha<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">leureus<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">e qu'angoissante.</span></span></span></span> </span></span></span></span></span></span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Cette a<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">tmosphère,</span> digne des romans noirs, est <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">aussi appuyée par l'ambiance hivernal mise en place par l'auteur<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. A la lecture de se livre</span> on frissonne tout autant de froi<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">d<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> que</span> de plaisir et de peur<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">! <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Mené de main de maître<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> avec un style toujours<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> classe et</span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">impeccable, ce roman riche en rebondissements et en émotions est à dévor<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">er</span> bien au chaud sous <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">sa couette</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> et <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">avec une bonne tasse de choc<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ol<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">at<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">! </span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span></span> </span></span></span></div>
<br />
<span style="color: #6fa8dc;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>Chaque soir à onze heures</i>, Malika Ferdjoukh, Flammarion, 2016</span></span></span>SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-83576821466749000942016-11-16T10:43:00.001+01:002017-02-09T16:14:17.061+01:00"Harry Potter et l'enfant maudit", J.K. Rowling, John Tiffany et Jack Thorne<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsWgg5pSRMfzTbFDYEO_Z5w1QBIy3VXDPeHXvBE3rHn6djfaxwZq19Jl5pxOQBW3_C2RE2mEVDKdHRqfTIbfbNLwDX-SXQD8dL6LS0QLJc2ZpqMbwBGxY9TTfzY_Ux1jbByyb1r6mIRheA/s1600/617ID3dtKKL._SX342_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsWgg5pSRMfzTbFDYEO_Z5w1QBIy3VXDPeHXvBE3rHn6djfaxwZq19Jl5pxOQBW3_C2RE2mEVDKdHRqfTIbfbNLwDX-SXQD8dL6LS0QLJc2ZpqMbwBGxY9TTfzY_Ux1jbByyb1r6mIRheA/s320/617ID3dtKKL._SX342_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="219" /></a></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Le voici enfin, le fameux "tome 8" d'Harry Potter ! Comme toute bonne fan du petit sorcier, je me suis jetée dans la lecture de ce dernier tome dès que je l'ai eu entre les mains. Et bien sûr, je n'en ai fait qu'une bouchée! Pourtant, je suis tout de même un peu mitigée sur cette suite destinée au théâtre et publiée par la suite.</span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Nous voici donc 19 ans après la fameuse bataille de Poudlard qui a signé l<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">a fin de Voldemort</span>. Souvenez-vous, à la fin du tome 7, Harry, Hermione et Ron accompagnent leurs enfants respectifs au train qui va les conduire à l'école des sorciers. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le fils d'H<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">arry</span></span>, Albus Severus est terrifié à l'idée de se retrouver chez les Serpentards et de ne pas être à la hauteur de son père<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">, et c'est là que commence le tome 8.</span> Une fois dans le train, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Albus Severus</span> fait la connaissance d'un jeune garçon de son âge, seul lui aussi de par les rumeurs qui courent sur son compte. Tous deux vont se retrouver chez les Serpentards et vont vite devenir inséparables. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Malheureusement,</span> une ombre plane sur eux et sur leur monde. </span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Certes l'intrigue est prenante e<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">t (s<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ans en dire d'avantage pour ne pas spoiler!), </span></span>l'idée de départ est intéressante<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">;</span> certes on retrouve nos personnages
préférés avec joie, mais on est quand même loin de la richesse de
l'univers et de l'écriture de la série de J. K. Rowling (même si cette
dernière a participé à l'écriture de <i>L'Enfant maudit</i>). Peut-être m'attendais-je trop à ressentir tout le bonheur que j'ai eu à l'époque <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">lorsque je</span> me plonge<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ai<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">s</span> à corps perdu</span> dans chaque nouveau tome<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> jusqu'au <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">petit matin<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">!</span></span></span></span> Ou peut-être que <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">c'est à cause de la forme<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> que <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">prend ce dernier tome.</span></span></span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">La pièce de théâtre doit<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> sûrement <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">être fanta<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">st<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">iq<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ue<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> jouée et mise en scène</span></span></span></span></span></span></span>. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">L</span>es changements de décors et les effets de magie doivent être impressionnants à voir en "vrai" et l'ensemble est très rythmé. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Hélas,</span></span> la lecture seule, est assez décevante. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">J'ai eu </span>l'impression de lire une fan fiction, et j'ai aussi trouvé que <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">c<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ertains passages</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> étaient </span></span></span>un petit peu tirés par les cheveux.</span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Bref,<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> selon moi, </span>il s'agit plutôt d'un tome à part que d'une suite. A lire donc si vous voulez passer un bon moment de lecture détente, mais à éviter si vous souhaitiez retrouver l'univers de J.K. Rowling et lire une "vraie" suite d<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">e </span><i>Harry Potter</i>. Mais c'est juste mon avis<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">!</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #6fa8dc;"><span style="font-size: small;"><i>Harry Potter et l'enfant </i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>maudit,</i> J.K. R<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">owling, John Tiffany<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">, Jack Thorn,</span> Gal<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">limard, 2016</span></span></span></span></span> </span></span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-24517819479622371802016-10-22T17:46:00.000+02:002017-02-09T16:14:36.052+01:00"Agatha" de Françoise Dargent<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0qNvmaYBVqag3ZbVKoWCMsSQqncxDJKvTdv_HCnHXUJidgq4g4qwS7gMMPv-28cGNE1NbHtDbXpwTmSY7miqhld_7dVabEY_fWBG_9Rstpc6GfY_RZhyphMvhgacA8BoWSVyJlbCb6wB-/s1600/41Ad-5dBgWL._SX312_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0qNvmaYBVqag3ZbVKoWCMsSQqncxDJKvTdv_HCnHXUJidgq4g4qwS7gMMPv-28cGNE1NbHtDbXpwTmSY7miqhld_7dVabEY_fWBG_9Rstpc6GfY_RZhyphMvhgacA8BoWSVyJlbCb6wB-/s320/41Ad-5dBgWL._SX312_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="201" /></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Tout le monde connaît Agatha Christie ! Mais que sait-on sur l'adolescente qu'elle était? Avec son roman <i><b>Agatha</b></i>, <b>Françoise Dargent</b>, grande admiratrice de la mère d'Hercule Poirot, nous livre quelques pans de son histoire! </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Agatha Miller vit seule avec sa mère depuis la mort de son père et le départ de son frère et de sa sœur, devenus adultes. Dans leur grande maison bourgeoise, seule trace de leur splendeur passée, Agatha s'ennuie un peu. </span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Elle lit beaucoup pour passer le temps et s'évader mais elle manque souvent de compagnie. Secrètement, elle aspire à davantage de liberté et surtout à devenir chanteuse d'Opéra. Mais, quand on est une femme dans cette Angleterre édouardienne, difficile de décider seule de son avenir<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">.</span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Sa mère, pourtant très affectueuse, est aussi très vigilante aux qu'en dira-t'on et à la bienséance, la bride quelque peu dans ses velléités. Elle va tout de même décider de partir à Paris avec Agatha pour la mettre dans une pension de jeunes filles afin qu'elle apprenne le français et la musique, tout comme sa sœur avant elle, et comme toute bonne famille se doit de faire à l'époque! A partir de là, de nouveaux horizons commencent à s'ouvrir pour la jeune fille, qui s'émancipe peu à peu. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Cette biographie très romancée est un petit régal. On plonge dans l'Angleterre et le Paris de la Belle Epoque avec ravissement, et on découvre aussi la personnalité affirmée d'Agatha dans cette "bonne" société où il n'était pas simple d'être une femme. Par ailleurs, l'auteure égraine ici et là, quelques références aux futurs romans d'Agatha Christie et s'amuse à les distiller sur son passage! La lecture est plaisante et l'ensemble si bien documenté qu'on n'a qu'une envie après l'avoir terminé, replonger dans un bon roman d'Agatha Christie!</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #6fa8dc; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Agatha</i>, Françoise Dargent, Hachette, 2016</span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-66562706104043312092016-10-07T18:38:00.001+02:002017-02-09T16:15:26.005+01:00"Et mes yeux se sont fermés" de Patrick Bard<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd3nhGuFM4FrnOmhJg0bTqSYuOF9i47sEb2WGni5-2YCEXQF3Yt3H-IWqzHi465XSwg4m_bCFz-_027SHB23e4zVGwPiir3zmJmZ2yBTE2SwlFrtQmzkuyEg0k416yFmnxGWXkm4uCBdtu/s1600/et-mes-yeux-se-sont-fermes-par-patrick-bard.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhd3nhGuFM4FrnOmhJg0bTqSYuOF9i47sEb2WGni5-2YCEXQF3Yt3H-IWqzHi465XSwg4m_bCFz-_027SHB23e4zVGwPiir3zmJmZ2yBTE2SwlFrtQmzkuyEg0k416yFmnxGWXkm4uCBdtu/s320/et-mes-yeux-se-sont-fermes-par-patrick-bard.jpg" width="218" /></a><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Maëlle a 16 ans, elle est lycéenne au Mans. Elle vit avec sa mère et sa petite sœur, Jeanne. Avec un caractère fort et un grand désir de justice, personne ne pouvait présager qu'un jour elle se ferait embrigadée par Daesh. Comment une adolescente ordinaire peut-elle se retrouver mêlée à un combat qui se déroule à des milliers de kilomètres de chez elle? Comment quelqu'un d'équilibré et d'instruit peut-il sombrer dans l'obscurantisme et la violence, perdre tout sens critique, et se couper ainsi de la réalité? C'est ce que tente d'expliquer ce roman de <b>Patrick Bard.</b></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">J<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;">e me méfie un peu des romans qui ont pour thème l'actualité brûlante peut-être à cause du manque de distance. Il n'en est rien pour ce roman.<i> <b>Et mes yeux se sont fermés</b></i> traite certes d'un sujet brûlant mais sa forme, succession de témoignages de différentes personnes qui ont côtoyé Maëlle, permet cette mise à distance nécessaire évitant ainsi de sombrer dans le morbide.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Le roman commence par le témoignage de Maëlle, ou Ayat, puisqu'elle se nomme désormais ainsi. Elle raconte les raisons et les conséquences de son retour en France après son voyage en Syrie. Suivent les témoignages, de sa mère, de sa sœur, de ses amis ... sur la transformation de Maëlle. On voit ainsi le cheminement, le lavage de cerveau subit par la jeune fille, jusqu'à ce jour où elle se rend compte qu'elle s'est fait manipulée. </span><span style="font-size: large;">Très vite, on a envie de comprendre et on se laisse emporter par son histoire. </span><span style="font-size: large;">On sent le désespoir, la honte surtout de ses proches qui n'ont pas voulu voir, qui n'ont pas voulu ouvrir les yeux sur l'aveuglement de Maëlle/Ayat. Car se sont certes les yeux de celle-ci qui se sont fermés, mais se sont aussi ceux de son entourage. Heureusement Maëlle a la chance d'être entourée et aimée, et c'est ce qui la sauvera.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Même s'il est vrai que je ne suis pas parvenue à comprendre et à m'attacher au personnage de Maëlle, je suis ressortie de ce livre un peu plus informée mais aussi, malheureusement, un peu plus préoccupée quant à l'avenir. Avec son roman, pour lequel l'auteur s'est beaucoup documenté, <b>Patrick Bard</b> nous montre que cela peut concerner n'importe quel ado, qu'il ou elle soit de confession musulmane ou non. Il nous montre aussi que le seul moyen de lutter, à notre niveau, s'est en en parlant, en informant les jeunes surtout, sur les moyens mis en œuvre par les islamistes radicaux pour recruter. </span></span><br />
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;"><i>Et mes yeux se sont fermés</i> rappel un peu le roman de Dounia Bouzar, <i>Ma meilleure amie s'est fait embrigadée</i>, autre lecture a conseiller, sur le même sujet. </span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;">"<b><i>Ces ados ont déjà, à l'origine, une vision du monde plutôt sombre. Les types qui traînent sur le web à longueur de journée à la recherche d'une proie ferment une par une toutes les portes, une fois le gibier circonscrit. Toutes les portes, sauf une seul, le Shâm après la conversion à l'islam. Ils forgent en eux l'illusion d'un monde totalement hostile, entièrement livré aux forces du Mal. Ils renforcent l'auto-estime des jeunes en leur laissant penser qu'ils ont été choisis.</i></b>" </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #6fa8dc;"><span style="font-size: small;"><i>Et mes yeux se sont fermé</i>s, Patrick Bard, Syros, 2016 (208 pages) </span></span></span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-22552492781902760332016-09-28T12:10:00.004+02:002016-09-29T16:14:17.498+02:00"Songe à la douceur" de Clémentine Beauvais<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiliPp_2nt8FUgMubJs9UnmTOsVAY0jcchfOX0XvvaoYXpZGUCIC6JxeRxVwDSeY_qmF5vDPaqKHWhWkVYi785GRi5hrIglfR8IgS38LEJpCKU-sLoXWICd7HVwvTpW6W3rHf8GoBPif4jd/s1600/111449534.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiliPp_2nt8FUgMubJs9UnmTOsVAY0jcchfOX0XvvaoYXpZGUCIC6JxeRxVwDSeY_qmF5vDPaqKHWhWkVYi785GRi5hrIglfR8IgS38LEJpCKU-sLoXWICd7HVwvTpW6W3rHf8GoBPif4jd/s320/111449534.jpg" width="201" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Ce livre a fait l'unanimité à la rentrée : éblouissant, passionnant, fantastique, génial... et autres synonymes ! Alors du coup, quand il est sorti, je me suis précipitée pour l'acheter, finir le livre que j'étais en train de lire (pour info, il s'agissait du formidable <i>Intérieur nuit</i> de Marisha Pessl, merci Elodie du blog <a href="https://achacunsaverite.wordpress.com/" target="_blank">A chacun sa vérité</a> pour ce conseil lecture!!), et commencer cette nouvelle pépite de <a href="http://clementinebleue.blogspot.fr/" target="_blank">Clémentine Beauvais</a>!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">J'avais déjà eu un énorme coup de cœur pour son roman <i>les Petites Reines</i>, que j'avais <a href="http://rocambolivresque.blogspot.fr/2015/05/les-petites-reines-de-clementine.html" target="_blank">chroniqué</a> l'année dernière, c'est donc en toute confiance que j'ai commencé la lecture de <b><i>Songe à la douceur</i></b>! Et bien sûr, je n 'ai pas du tout été déçue! </span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Inspiré du roman en prose de Pouchkine, <i>Eugène Onéguine</i>, <b><i>Songe à la douceur</i></b>, raconte l'histoire de deux adolescents, Tatiana, 14 ans et Eugène, 17 ans. La sœur de Tatiana, Olga, sort avec Lensky, le meilleur ami d'Eugène <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">chez qui Eugène v<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ient</span></span> passer l'été. Comme il n'y a rien d'autre à faire, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Eugène</span></span> accompagne son ami chez Olga où il rencontre Tatiana. Pendant que les deux tourtereaux sont à l'étage, Tatiana et Eugène discutent dans le jardin, histoire de passer le temps. Très vite, Tatiana tombe amoureuse d'Eugène et lui avoue son amour. Celui-ci est jeune, imbu de lui-même et croit tout savoir de l'amour et de la vie. Il la rejette, puis un drame les sépare définitivement. Dix ans après, ils se croisent à nouveau, cette fois à Paris dans le métro. Pour l'un, comme pour l'autre, c'est un vrai chamboulement, car le temps a passé et celui des certitudes de l'adolescence aussi. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Cette histoire d'amour semble d'abord assez classique, mais Clémentine Beauvais n'a pas peur de la difficulté, et ce qui rend ce roman si particulier, si fort et si intéressant, c'est (entre autres) la manière dont il est écrit : en vers libres ! La plume de Clémentine Beauvais fait de nouveau mouche, chaque ligne est magnifique, et invite à la lecture à voix haute. Si les rimes peuvent perturber la lecture au début (car il faut bien le <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">reconnaître, </span>c'est assez inhabituel de lire des romans en <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">vers)</span>, on se laisse vite emporter par le rythme et la musicalité de chaque page, par les images fortes<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span>ainsi que par <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">l</span>es jeux typographiques </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">qui se dessinent sous l<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">a plume</span> de l'auteure</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. </span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Outre cette dimension profondément poétique, ce roman d'amour est aussi une réussite car il parvient à nous faire vivre une épopée sentimentale en moins de 300 pages: amitié, doutes, dilemmes, regrets,<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> désir,</span> trahison... Toutes les étapes de l'amour et de la passion sont écrites avec tellement de justesse dans toutes leurs complexités, que très souvent je pensais "Mais oui! C'est exactement ça!". Il y a dans cette histoire, et surtout dans les phrases de Clémentine Beauvais, de l'universalité. Tout le monde y entendra résonner une part de sa propre histoire. C'est beau, puissant, vraiment drôle parfois, et aussi terriblement addictif!<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Merci Clémentine Beauvais pour cet <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">(</span>encore une fois) excellent moment de lecture<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">!</span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVkTnT20AV5QFDtANCGBlAfCVKilk-_xJQ_3tOTNNQZ65oFL2g_qh0OK37Ep_-pxSM3-Hu1DAwFI8u0hsWf6hsdn1mvBLnUXQXQlBXR5-1OzSa-5FWBT_cGg5-wqfFF3NgyPSlCKuyTym4/s1600/Songe-a-la-douceur_p56-57.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="509" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVkTnT20AV5QFDtANCGBlAfCVKilk-_xJQ_3tOTNNQZ65oFL2g_qh0OK37Ep_-pxSM3-Hu1DAwFI8u0hsWf6hsdn1mvBLnUXQXQlBXR5-1OzSa-5FWBT_cGg5-wqfFF3NgyPSlCKuyTym4/s640/Songe-a-la-douceur_p56-57.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #9fc5e8;"><span style="font-size: small;"><i>Songe à la douceur</i>, Clémentine Beauvais, Sarbacane, "Exprim'", 2016</span></span></span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-76686505303246901282016-09-03T17:01:00.002+02:002016-09-03T17:24:40.008+02:00"Quelqu'un qu'on aime" de Séverine Vidal<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4UuopHP07rH7ff1fMtM7tdxuFZvoC0CCOhPK6Ftp21-GsmUu4JisX1K9ELqMleYZNmBVrq70Ul0L6fpCfJ5t9rGIr2DtKg4a_6Xx3eO7_4t36G5w4YeHOV_YbCSACdn6_12dkNUTzm_93/s1600/Couv-Quelquun-quon-aime-620x987.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4UuopHP07rH7ff1fMtM7tdxuFZvoC0CCOhPK6Ftp21-GsmUu4JisX1K9ELqMleYZNmBVrq70Ul0L6fpCfJ5t9rGIr2DtKg4a_6Xx3eO7_4t36G5w4YeHOV_YbCSACdn6_12dkNUTzm_93/s320/Couv-Quelquun-quon-aime-620x987.jpg" width="201" /></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Lorsque Dixie annonce à Matt, son ex qu'elle n'a pas revu depuis des mois, qu'il est le père de la petite Amber âgée de dix-huit mois et qu'elle a besoin de son aide pour la garder le temps de quelques semaines, celui-ci est un peu pris au dépourvu (il y a de quoi!) En effet, il a déjà prévu de faire un long voyage avec son grand-père, Gary, atteint de la maladie d'Alzheimer, dans l'Ouest des Etats-Unis. Le but<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> de ce voyage : partir</span> à la recherche de ses souvenirs de jeunesse alors qu'il parcourait les routes à la suite de son idole de toujours, le chanteur Pat Boone. C'est leur voyage <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">des "souvenirs vivants".</span> Pourtant, après mûre réflexion, Matt ne le sait pas encore mais il va prendre la meilleure décision de sa vie : faire tout de même le voyage mais avec Amber dans leur bagages!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Et comme la vie est pleine de surprises et d'imprévus, Matt, Gary et Amber se retrouvent, grâce à une tempête de neige, en compagnie de deux âmes égarées : Antonia, une jeune femme qui cherche à changer de vie, et Luke, un adolescent qui a fuit son domicile pour d'obscures raisons. Toute cette équipe va donc devoir cohabiter pendant ce road trip qui s'annonce, pour le moins, épique! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><a href="http://severinevidal.blogspot.fr/" target="_blank">Séverine Vidal</a>, signe avec <b><i>Quelqu'un qu'on aime</i></b> un roman optimiste et bouleversant! Avec un style tout à fait fluide, elle nous fait voyager sur les mythiques routes américaines en compagnie de personnages drôles, attachants et qu'on souhaiterait avoir pour amis. Le sujet est grave pourtant. La maladie de Gary, conscien<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">t</span> de son aggravation, les notes qu'il écrit pour se souvenir, ses moments de joie presque "normaux" où la maladie semble loin, et ses moments sombres où il perd pied et se met en colère... tout cela est écrit avec une vraie justesse, touchante et sans aucune lourdeur grâce à la plume légère et habile de Séverine Vidal. Car c'est un livre qui parle avec douceur de ceux qu'on aime, des amis, des amours, de la famille, de ceux qu'on a perdu mais aussi de ceux que l'on rencontre sur la route. Une belle métaphore de la vie en somme<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">C</span>elle-ci</span> peut s'avérer décevante, autant qu'éblouissante, douloureuse un jour, et plus douce un autre jour, comme le voyage que font tous ces personnages, à la recherche du temps perdu de Gary. C'est beau, émouvant, ce livre donne envie d'aimer et surtout de <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">dire </span>à ceux qu'on aime qu'ils sont précieux à nos yeux. A ne pas manquer, quelque soit l'âge qu'on a!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">"<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif;"><i>Il y repensera en regardant cette photo, qu'il gardera toujours, pliée
en deux, dans son portefeuille. Il y repensera quand il aura
l'impression bizarre que ce moment n'est jamais arrivé. C'est le présent
qui est fragile ; il disparaît, il n'existe pas. […] Il voudrait garder
ce moment, le retenir. Mais il ne peut pas, le présent file et c'est
comme ça, alors Luke serre la main de Gary, falaise fragile qui attend,
en retenant son souffle, le prochain tremblement de terre</i></span>" </span></span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #6fa8dc;"><span style="font-size: small;"><i>Quelqu'un qu'on aime,</i> Séverine Vidal, Sarbacane, "<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Ex</span>prim'", 2015</span></span> </span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-54640239856943959692016-08-20T12:32:00.004+02:002016-08-20T12:40:06.704+02:00"L'été Diabolik", de Smolderen et Clérisse<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinfTDpFjlEt3-HCkRbE9OqsCHAZ-clbysXmTecTLvixIiY-Xt2LIGfS-FvOE4N23iLeqcO5qS5nCkdh4giNczZqwhlp7dQN0hefj3AK6faV0hLvC2q-qaXi0Pjs3jfBiH7QXDBNC45m1tp/s1600/l-ete-diabolik-bd-volume-1-simple-236759.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEinfTDpFjlEt3-HCkRbE9OqsCHAZ-clbysXmTecTLvixIiY-Xt2LIGfS-FvOE4N23iLeqcO5qS5nCkdh4giNczZqwhlp7dQN0hefj3AK6faV0hLvC2q-qaXi0Pjs3jfBiH7QXDBNC45m1tp/s320/l-ete-diabolik-bd-volume-1-simple-236759.jpg" width="236" /></a><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Avec un titre et une couverture pareil<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">s</span>, je ne pouvais pas passer à côté de cette formidable nouvelle BD de <b>Thierry Smolderen</b> et <b>Alexandre Clérisse</b>! Dans <i><b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">L</span>'Eté Diabolik</b></i> nous voici propulsés durent l'été 1967, aux côtés d'Antoine, 15 ans. Celui-ci s'apprête à passer ses vacances chez lui, avec son père, pourtant, comme cela est annoncé dès le début de l'histoire, rien ne va se passer comme prévu, et une simple rencontre due au hasard, va bouleverser l'existence d'Antoine.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Tout commence lors de la finale d'un match de tennis qui l'oppose à un garçon prénommé Erik et dont il va sortir vainqueur, Antoine assiste stupéfait à la rage insensée du père de ce dernier contre son propre père. Antoine oublie l'incident, jusqu'au soir, où, alors qu'ils rentrent chez eux en voiture après un restaurant, l'homme fasse de nouveau apparition au volant d'une camionnette et se mette volontairement en travers de la route. Le père d'Antoine, avec un remarquable sang froid, parvient à semer le fauteur de troubles. Mais le lendemain, tous deux apprennent dans le journal, que la camionnette a été retrouvée dans un ravin avec le corps de l'homme à l'intérieur. Entre temps, ils ont fait la <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">rencontre</span> de Mr de Noé, ancienne connaissance du père d'Antoine, et de Joan, une jeune américaine sulfureuse vivant dans la riche villa de Mr de Noé. Sans qu'il s'en rende compte, Antoine a sous les yeux toutes les pièces du puzzle conduisant à la mystérieuse disparition de son père, dans des circonstances surprenantes. </span></span><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh314G8oyM7xgBRJJeVgmhYM14SKYqPlNHoG1okP4G8lLMAFEiePeUVmW6LT-YhwWw_V1tDAnEWCQniEN_oWk6i9TPmCbeGg8SUl36aABQ46qiiAgT0mgIqz9z8n5657WPXaiB1kDGBFk6Y/s1600/28917_bdill.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="241" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh314G8oyM7xgBRJJeVgmhYM14SKYqPlNHoG1okP4G8lLMAFEiePeUVmW6LT-YhwWw_V1tDAnEWCQniEN_oWk6i9TPmCbeGg8SUl36aABQ46qiiAgT0mgIqz9z8n5657WPXaiB1kDGBFk6Y/s640/28917_bdill.jpg" width="640" /></a></div>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">L'histoire est construite en deux parties. La première, constitue la mise en place du mystère autour du père d'Antoine, mystère qui s'épaissit à mesure que défilent les cases. La seconde partie, qui se déroule 20 ans plus tard, va petit à petit nous éclairer sur les évènements de l'été 67... </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Vraiment <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">étonnante</span>, cette bande-dessinée jongle entre plusieurs genre narratifs : l'histoire d'Antoine et de ses émois d'adolescent, nous rapproche du roman d'apprentissage, tandis que celle du père, de l'espionnage. Par ailleurs, le scénariste aborde avec adresse plusieurs époques: de la fin de la seconde guerre mondiale, aux années 80, en passant par la guerre froid! Ce scénario complexe, si bien mené qu'on se demande si l'histoire n'est pas tirée d'un fait réel, tient en haleine du début à la fin! Très bien référencé et illustré avec brio par Alexandre Clérisse, qui s'est attaché à retranscrire l'esthétique et l'ambiance de l'époque par l’utilisation de couleurs très pop et de motifs psychédéliques, cet album est un vrai régale pour les yeux. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">U</span>n coup de maître(s), à lire absolument<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> pour termi<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ner l'été en be<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">auté!</span></span></span></span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxQfUuIel5MUZ7x5dTJYdtBwc1AnRANGawDIxEbUr7w8tv-07x72O0GhhM9YFCG_qYIekRBVBc_iCsN16z6ol1mbjCTfjRVPnSDU71IsSbjl9QA17DXOQfKE-ZSvuFkxlTc0nhTEIl_m0g/s1600/2912714lpw-2919887-article-jpg_3363271_980x426.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="278" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxQfUuIel5MUZ7x5dTJYdtBwc1AnRANGawDIxEbUr7w8tv-07x72O0GhhM9YFCG_qYIekRBVBc_iCsN16z6ol1mbjCTfjRVPnSDU71IsSbjl9QA17DXOQfKE-ZSvuFkxlTc0nhTEIl_m0g/s640/2912714lpw-2919887-article-jpg_3363271_980x426.jpg" width="640" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">PS: Si vous voulez en savoir plus, sur la réalisation de la BD, ses origines, et ses influences, Smolderen nous explique tout à la fin d<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">e l'album</span>! Pour ceux qui, comme moi, n'ont pas connu la BD italienne <i>Diabolik</i>, cette série entre espionnage et érotisme qui circulait sous le manteau dans les années 60, ces quelques pages de documentations sont très intéressantes!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #6fa8dc;"><span style="font-size: small;"><i>L'Eté Diabolik</i>, Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse, Dargaud, 2016</span></span> </span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-20132290097235540542016-07-19T12:21:00.000+02:002016-07-19T12:26:21.288+02:00"L'Homme qui tua Lucky Luke" de Matthieu Bonhomme<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzn3xvTKf-JSwno1xkorcVHf1eKZs4idUFkOGWi58mcH1INkyqDhNALc8yzxjTkre0mn0BojE8N8UpHTHbNsN59imoaRs2POL6M_lsJ7ZyDtVt6wlULffKD7rV7FjPpxU-z8PQdyawbACO/s1600/lhomme-qui-tua-lucky-luke.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjzn3xvTKf-JSwno1xkorcVHf1eKZs4idUFkOGWi58mcH1INkyqDhNALc8yzxjTkre0mn0BojE8N8UpHTHbNsN59imoaRs2POL6M_lsJ7ZyDtVt6wlULffKD7rV7FjPpxU-z8PQdyawbACO/s320/lhomme-qui-tua-lucky-luke.jpg" width="239" /></a></div>
<br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Cela faisait un bon bout de temps que je n'avais pas mis le nez dans un<b><i> Lucky Luke</i></b>. Pourtant, entre un <i>Astérix</i> et un <i>Yakari</i>, j'ai passé de très bons moments avec lui (hum, un peu étrange cette phrase...). Mais heureusement, <b>Matthieu Bonhomme</b> est arrivé, et grâce à lui je dois dire que mes retrouvailles avec Luke ont été un grand bonheur!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdu2oSsTppwP4iuSnDrTGjBs8P6Fcz55CYNMw0ZeeG2tjv6ctvK7lqgEfiiaHttfUhy9-FViqYmFQngohZTyjwvt31aNfMxEevwX25qCRWYyAzZ_W58G_PjIbafsGvMMlbeY9b61JWmhCj/s1600/capture-dc3b8cran-2016-04-16-c3a0-10-50-40.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="208" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdu2oSsTppwP4iuSnDrTGjBs8P6Fcz55CYNMw0ZeeG2tjv6ctvK7lqgEfiiaHttfUhy9-FViqYmFQngohZTyjwvt31aNfMxEevwX25qCRWYyAzZ_W58G_PjIbafsGvMMlbeY9b61JWmhCj/s320/capture-dc3b8cran-2016-04-16-c3a0-10-50-40.png" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Dans ce tout nouvel album, <b>Matthieu Bonhomme</b> revient aux sources du western, et nous offre un portrait profond et plus humain du plus célèbre cowboy d'Europe de l'ouest ! </span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Le début de la bande-dessinée est un choc, puisqu'on voit Luke à terre, abattu d'une balle dans le dos! Comme pour tous les grands héros, on se dit, bien sûr, que c'est une erreur, une entourloupe, un sale tour! La suite de l'histoire est un flash back pour expliquer comment le bien nommé Lucky Luke en est arrivé là... </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Tout commence dans la</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> petite bourgade de Froggy town, par une nuit d'orage (ambiance...), Lucky Luke vient y faire une halte mais sa venue ne passe pas inaperçue. Les quelques hommes qu'il croise se retournent tous sur son passage et très vite les ennuis arrivent. Lors d'une petite altercation avec les frères Bone, dont l'un est shérif, Luke fait la connaissance de Doc Wednesday, vieux loup solitaire ravagé par l'alcool. Rencontre heureuse puisque celui-ci va se porter volontaire pour aider Luke lorsque les citoyens de Froggy town lui demandent de mener l'enquête sur le vol de la diligence qui contenait les quelques pépites d'or des pauvres mineurs de la petite ville.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSSAHCOTwip9xM4ZHzDc6kGg2W0jykpR2WU0P34vxeohfrxKMw75nAn7RcJFJo9YOxLRDj8jqth8AOX0Z7gn0adQhnKJeCP7jQ_72FREKgwgR3FYc97bEIubK-mbuvC_1VVoRkeEmLuT1E/s1600/PlancheA_276314.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjSSAHCOTwip9xM4ZHzDc6kGg2W0jykpR2WU0P34vxeohfrxKMw75nAn7RcJFJo9YOxLRDj8jqth8AOX0Z7gn0adQhnKJeCP7jQ_72FREKgwgR3FYc97bEIubK-mbuvC_1VVoRkeEmLuT1E/s320/PlancheA_276314.jpg" width="242" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Grâce à un scénario, classique mais efficace, nous voici donc plongés au cœur du bon vieux Far West, celui de John Ford (clin d’œil à <i>L'Homme qui tua Liberty Valence</i>), de Sergio Leone ou de Clint Eastwood ! Dans cet album truffé de références au genre, <b>Matthieu Bonhomme </b>n'oublie pas non plus ce qui a fait le sel du cowboy de Morris : la phrase courte (Ouep!), l'apparente indolence et le flegme légendaire de Lucky Luke sont plus que jamais mis en avant! L'auteur reste donc fidèle à Morris, tout en redonnant une petite touche de modernité à son Luke, relooké pour l'occasion, ainsi qu'en nous présentant aussi ses failles. Même si la magnifique couverture tranche avec le reste de la série, la mise en couleur, très réussie suit le style des autres albums, surtout les premiers. L'humour est certes moins présent que dans les versions précédentes, mais les personnages, d'habitude très caricaturés, sont ainsi plus contrastés. <b>Matthieu Bonhomme</b> nous fourni même une explication sur ce qui a poussé Luke à troquer la cigarette contre le brin d'herbe! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Bref, vous l'aurez compris, cette BD est l’œuvre d'un grand nostalgique, qui aime jouer avec ses lecteurs, les petits mais surtout les grands! Oui<i>, <b>L'Homme qui tua Lucky Luke</b></i> m'a un peu fait l'effet de la petite madeleine de Proust, trempée dans le tilleul!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #6fa8dc;"><span style="font-size: small;">L'Homme qui tua Lucky Luke, Matthieu Bonhomme, Dupuis, 2016</span></span> </span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-11837718226701911162016-07-09T12:24:00.002+02:002016-07-09T12:32:13.250+02:00"Le Garçon au sommet de la montagne" de John Boyne<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhF5tMowu-oUz5Yh5rYmSnU-mz9SjGVZhr4qWaEuzYNfPnSxFsmYMm28795JZQ1q_NQq2xP67n8q4DDZ2FBlxnNjduNSPu8mMzYoFlBOyYRT1yGSfxXQ13W22e3dc7t4Qu1ocIXIDPGVPr/s1600/couv64098532.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhF5tMowu-oUz5Yh5rYmSnU-mz9SjGVZhr4qWaEuzYNfPnSxFsmYMm28795JZQ1q_NQq2xP67n8q4DDZ2FBlxnNjduNSPu8mMzYoFlBOyYRT1yGSfxXQ13W22e3dc7t4Qu1ocIXIDPGVPr/s320/couv64098532.jpg" width="220" /></a><span style="font-size: large;">Paris, 1936. Pierrot, jeune franco-allemand, vit entouré de ses deux parents, de son chien d'Artagnan et de son ami Anshel, un petit garçon juif et muet. Si les jours qu'il coule ne sont pas toujours paisibles en raison du caractère violent de son père, traumatisé par la dernière guerre, Pierrot aime sa vie et surtout les moments qu'il passe avec son meilleur ami à inventer des histoires, lire et communiquer dans leur langue secrète. Mais un jour, un drame éclate entre ses parents et son père meurt brutalement quelque temps plus tard. Trois ans après, c'est sa mère qui succombe à la tuberculose. Pierrot est désormais seul et envoyé dans un orphelinat près d'Orléans. Son séjour y sera cependant de courte durée car sa tante Beatrix, qu'il n'a jamais vue, le réclame auprès d'elle. Beatrix est gouvernante dans une demeure située au sommet d'une montagne dans les Alpes bavaroises, le Berghof, qui n'est autre que la résidence secondaire d'Adolf Hitler. A son contacte, Pierrot, rebaptisé Pieter, va radicalement changer. Ce petit garçon de 7 ans, timide et intelligent, va devenir, au fil du temps, un petit nazi fier de lui-même, prétentieux, assoiffé de pouvoir et littéralement fasciné par Hitler. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;">En à peine 300 pages (en plus c'est écrit gros!), <b>John Boyne</b>, dans la lignée du <b><i>Garçon au pyjama rayé</i></b>, nous plonge au cœur des ténèbres et parvient à dresser un tableau de l'époque avec un synthétisme exemplaire. De la montée de l'antisémitisme à l'aube de la seconde guerre, l'auteur nous décrit le cheminement douloureux de Pierrot, qui doit renoncer à sa vie d'avant, à son ami de toujours sous prétexte qu'il est juif, et même à son prénom, pas assez "allemand". Dans ce roman où tout sonne juste, on assiste ensuite impuissant à l'endoctrinement de ce petit garçon si attachant, seul et en mal d'amour. Manipulé comme un pantin par le führer, Pierrot/Pieter se transforme, petit à petit, en tyran aux idées étroites, jusqu'à commettre l'irréparable. Très prenant, le roman pose aussi plusieurs questions : comment un être gentil et innocent peut-il se transformer en monstre sans états d'âme? Comment et pourquoi décide-t-on de fermer les yeux sur des crimes effroyables? Peut-on se racheter de ses crimes? Bien sûr, l'auteur ne prétend pas y apporter de réponses mais la fin du roman, peut-être un peu expéditive (mais c'est un roman pour les enfants, n'oublions pas), apporte une note d'espoir dans toute cette noirceur. Un texte fort et percutant, qui parle aussi de résilience et de pardon.</span><br />
<br />
<span style="font-size: large;">"<b><i>Ne fais jamais semblant de ne pas savoir ce qui se passait au Berghof.
Tu as des yeux et des oreilles. Et, plus d’une fois, tu t’es trouvé dans
ce bureau à prendre des notes. Tu as tout entendu. Tu as tout vu. Tu
savais tout. Comme tu sais ce dont tu es responsable. […] Les morts que
tu as sur la conscience. Tu es encore jeune, tu n’as que seize ans. Tu
as la vie devant toi pour assumer ta complicité dans ces affaires. Ne
dis jamais que tu ne savais pas. Ce serait le pire de tous les crimes.</i></b>" </span><br />
<br />
<span style="color: #6fa8dc;"><i>Le Garçon au sommet de la montagne</i>, John Boyne, Gallimard jeunesse, 2016 </span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-309638672433140432016-07-05T17:15:00.000+02:002016-07-05T17:15:09.643+02:00"Le grand n'importe quoi", de J.M. Erre<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP1f1J-WD9Xhv5nTqVu6bPynO6QkeZFn3zKTNoFwQI4WhdAYnKRNJ_JrBHRUwqWZ9qSsHOh-rBQCZRYAQ1Rzs2ZyZSY1Oa-Wf_wU-S_9wdryAYLasu7U4uVdfErLs05FNnhCAOIX6NUqRg/s1600/9782283029336.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP1f1J-WD9Xhv5nTqVu6bPynO6QkeZFn3zKTNoFwQI4WhdAYnKRNJ_JrBHRUwqWZ9qSsHOh-rBQCZRYAQ1Rzs2ZyZSY1Oa-Wf_wU-S_9wdryAYLasu7U4uVdfErLs05FNnhCAOIX6NUqRg/s320/9782283029336.jpg" width="218" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">J'ai découvert J.M. Erre avec <i>Prenez soin du chien</i>, son premier roman, un concentré <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">hilarant </span>de loufoqueries comme je n'en avais jamais lu auparavant! Depuis, tous les deux ans (fréquence de parution de ses romans), j'ai rendez-vous avec lui! Cette fois je ne parlerai donc pas de littérature jeunesse mais du <i>Grand n'importe quoi</i>, le dernier livre de J. M. Erre!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Avec un titre pareil, ce livre ne pouvait être que du pur délire, et c'est bien le cas! L'histoire se déroule en 2042, le 7 juin à 20h42 pour être plus précis, dans le village de Gourdiflot-le-Bombé. Alain Delon, membre actif des homonymes anonymes et passionné d'extra-terrestres, est sur le point d'en finir avec la vie lorsqu'il voit atterrir une soucoupe volante dans son jardin. Au même moment, non loin de là, Arthur, réfugié monégasque depuis que le Mollah Albert fait régner la terreur sur le rocher devenu un état islamique, et sa compagne Framboise s’apprêtent à se rendre à la soirée costumée d'un culturiste, tandis que Lucas, un écrivain de SF raté, reçoit la visite d'une Maryline Monroe alcoolisée, et J-Bob et Francis, piliers de bar accoudés au comptoir discutent physique quantique et métaphysique... (cette phrase est un <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">peu longue, désolée!)</span> Tous ces personnages, et bien d'autres encore, vont ainsi se croiser au fil des pages et vivre des aventures hors du commun, (voire totalement grotesques comme nous l'indique l'auteur lui-même!), tout en restant à Gourdiflot-le-Bombé et à 20h42...</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">J. M. Erre joue avec les codes de la science-fiction, on pense en particulier à la <i>Soupe aux choux</i> de René Fallet et au <i>guide du voyageur galactique</i> de Douglas Adams, et signe un roman totalement décalé et déjanté où personnages caricaturaux et situations rocambolesques se mêlent à des références plus philosophiques, littéraires et cinématographiques. L'auteur ne lésine pas sur les digressions, les jeux de mots et les figures de style; chaque phrase est un plaisir pour les zygomatiques. Non seulement c'est drôle mais l'auteur nous livre aussi, en filigranes et toujours au second degré, une belle critique des dérives de notre société : politiques, économistes, journalistes en prennent pour leur grade! Mais<i> Le grand n'importe quoi </i>c'est aussi un hommage rendu à la littérature et une réflexion sur l'écriture et la création. Rien de trop sérieux rassurez-vous, ce serait mal connaître l'auteur et son goût de l'auto-dérision, mais c'est tout de même pas n'importe quoi!</span></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Juste pour le<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> plaisir<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">, un petit extrait !</span></span> </span></span><a class="not-mobile" href="http://www.babelio.com/monprofil.php?id_user=213450" rel="nofollow"></a><br />
<table style="margin-left: 0px; margin-right: 0px; text-align: left; width: 95%;"><tbody>
<tr><td class="no_img"><span class="gris"></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i>A ses côtés se tenait Qzywkkvyz, son fidèle pilote, dont le patronyme
aux sonorités chantantes aurait mérité l’invention d’un Scrabble
zlotonois (du Sud).</i></span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i> Ensemble, ils avaient parcouru l'espace infini d'un bout à
l'autre, car ils se riaient des paradoxes. Ensemble, ils avaient dépassé
maintes fois la vitesse de la lumière, car ils se gaussaient des
théories relativistes de physiciens allemands hirsutes. Ensemble, ils
s'étaient beaucoup tripotés, car derrière les uniformes sévères de
militaires aguerris battaient deux cœurs sensibles de pieuvres de
l'espace. Le capitaine Jean-SCRT@wysqdto&ké posa sur Qzywkkvyz ses
huits yeux humides d'affection virile et lui demanda de passer la
cinquième sur ce ton martial qui faisait durcir les tentacules de tous
les octopodes à frange tubulaire de la constellation d'Orion aux étoiles
d'Andromède</i></span></span></td></tr>
</tbody></table>
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><i></i></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: small;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Le grand n'importe quoi</i>, J. M. Erre, Buchet-chastel, 2016 </span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-55764641132455016162016-05-31T18:36:00.003+02:002016-05-31T18:40:38.056+02:00"Audrey retrouvée", de Sophie Kinsella<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyMOaSUFLVzPeO61ZVRgKXutKjlARp1cWMKLjphKblOvE9sGWS3ECGvPtKmBfxGHYy_M51-jcTikm5bHcfCNst93H81wt1gGdmBVsJ6WNrEwDyB3Nouo96gRs16ii2rzpVflO76I0ptAlv/s1600/9782266262224.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyMOaSUFLVzPeO61ZVRgKXutKjlARp1cWMKLjphKblOvE9sGWS3ECGvPtKmBfxGHYy_M51-jcTikm5bHcfCNst93H81wt1gGdmBVsJ6WNrEwDyB3Nouo96gRs16ii2rzpVflO76I0ptAlv/s320/9782266262224.JPG" width="199" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Avec <i>Audrey retrouvée</i>, <b>Sophie Kinsella</b>, célèbre auteure de "chick-lit" qui met habituellement en scène des jeunes femmes (vous connaissez sûrement le série de "l'Accro du shopping"), s'attache cette fois à la vie d'une adolescente de 14 ans, Audrey, qui souffre de crises d'angoisse aiguës. Dès qu'elle est en présence d'inconnus ou dès qu'elle croise le regard d'autres personnes, y comprit ceux de sa propre famille, elle est prise d'une panique incontrôlable. En raison de ces troubles importants, Audrey ne peut plus se rendre en classe, elle se terre chez elle et porte en permanence des lunettes de soleil. Pour guérir, elle voit régulièrement une psy, le Dr Sarah, qui lui demande de relever un petit défi : filmer les gens autour d'elle pour voir la vie autrement. Grâce à ce premier défi, filmer sa vie de famille, Audrey commence peu à peu à sortir de sa coquille et, au fil des pages, on apprend que les crises d'Audrey sont dues à un harcèlement qu'elle a subit au collège par d'anciennes camarades de classes.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: large;">Ce livre aurait pu être plombant vu les sujets qu'il aborde mais il n'en est rien! Audrey raconte tout cela sur le mode de l’autodérision et c'est franchement drôle par moment. Le récit dynamique alterne entre une narration classique et les retranscriptions des reportages d'Audrey. De plus, le roman ne s'attache pas qu'à la vie de l'adolescente. Il met aussi en scène celle de ses proches, notamment son frère, Franck, gamer invétéré totalement accro, qui devient le cheval de bataille de leur mère Anne, un personnage aussi haut en couleur, qui s'est donné pour mission de le "désintoxiquer" ! J'ai vraiment bien accroché avec ce livre, très facile d'accès, qui alterne entre moments de gravité et moments plus légers. Il y a aussi des passages tout à fait charmants entre Audrey et Linus, le meilleur ami de Franck. Celui-ci, s'éprend de la jeune fille malgré tout et va tout mettre en œuvre pour l'approcher et pour la guérir. L'amour peut, en effet, faire des miracles! Avec ce roman, <b>Sophie Kinsella</b> nous offre une bonne lecture rafraîchissante et optimiste, un vrai moment de détente! </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="color: #999999;"><span style="font-size: small;"><i>Audrey retrouvée,</i> Sophie Kinsella, Pocket jeunesse, 2016</span></span></span> </span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-37770108317776764952016-04-26T17:22:00.000+02:002016-04-26T17:29:02.794+02:00"Les Spectaculaires tome 1 : Le Cabaret des ombres", de Régis Hautière et Arnaud Poitevin<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Bo6ltub_VDvsty1QVr2yDG99HVTNYQKn1pj35r6qSMP4H7faZeIqrIf_wNZ8UgIkYqbWGHRhhY3kdFt01hUz5wsz2PTK3-uzcTECZHIw0kttYzgclEUmtpPL4g4fSSSQXYhrNS_FgPQE/s1600/9782369811831_1_75.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4Bo6ltub_VDvsty1QVr2yDG99HVTNYQKn1pj35r6qSMP4H7faZeIqrIf_wNZ8UgIkYqbWGHRhhY3kdFt01hUz5wsz2PTK3-uzcTECZHIw0kttYzgclEUmtpPL4g4fSSSQXYhrNS_FgPQE/s320/9782369811831_1_75.jpg" width="248" /></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Voici une BD au charme suranné qui ravira les fanas de <i>Sherlock Holmes</i> et de l<i>’Inspecteur Gadget</i> le tout dans un majestueux décor parisien. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">L'histoire se passe en 1909, à l'heure où commence à se développer le cinéma au détriment des théâtres et autres cabarets. Dommage, car au <i>Cabaret des ombres, </i>malgré une salle quasiment vide, se joue un spectacle impressionnant : un homme bondit dans un cercle enflammé, pour atterrir plusieurs mètres plus haut sur un socle tenu </span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">par un doigt</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"> par un homme à la force herculéenne.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAfEgvNO0vMYB-W83yL10w-0zyCNr2u30sjWJmZoqcckHz5Y8powe1ObqCGos5JD6-haXhX17VXTQTBHGiGQTolesRvMZ764a3l1_dB5vX-qv40qoIL3CXO6OqY5Xtkas04sQUZ9kv_Ow6/s1600/9782369811831_p_2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAfEgvNO0vMYB-W83yL10w-0zyCNr2u30sjWJmZoqcckHz5Y8powe1ObqCGos5JD6-haXhX17VXTQTBHGiGQTolesRvMZ764a3l1_dB5vX-qv40qoIL3CXO6OqY5Xtkas04sQUZ9kv_Ow6/s320/9782369811831_p_2.jpg" width="238" /></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Impressionné par le spectacle, un certain <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">P</span>rosper <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">P</span>ipolet, "inventeur innovateur<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">", </span>se précipite pour aller saluer les prodiges à la fin du spectacle et leur demander leur aide. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Il</span> vient, en effet, de se faire voler sa nouvelle invention, une arme top<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">-</span>secrète et très dangereuse, maintenant entre les mains de l'infâme Stingler qui veut détruire le monde avec!</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Plus par besoin d'argent que par conviction, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">l</span></span>a bande des quatre <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">S</span>pectaculaires <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">est </span>contrainte d'aider <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">l'inventeur<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> fou</span></span>. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Problème<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> :</span></span> même s'ils sont les rois de l'illusion, leur dextérité dans le domaine du vol, de la filature ou du combat, est clairement à revoir! </span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Avec<b><i> </i></b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b><i>Le Cabaret des ombres</i></b>, le duo de choc </span></span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><b>Hautière</b> et <b>Poitevin</b> fait <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">des merveilles! </span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Enchaînant les gaffes, ces personnages savoureux et attachants doivent surtout la résolution de leur enquête à l<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">eur bonne étoile!</span> Avec des gags et des péripéties à chaque page et des dialogues déjantés, on ne s'ennuie pas un seul instant! Le rythme effréné de cette BD, où se croise la petite et la grande histoire, nous fait vivre un pur moment de détente. Un album à mettre en toutes les mains!</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #3d85c6;"><i>Les Spectaculaires tome 1 : Le Cabaret des ombres</i>, Régis Hautière, Arnaud Poitevin, Rue de Sèvres, 2016</span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-32027999208982138442016-04-16T14:09:00.002+02:002016-04-16T14:13:02.268+02:00"Le Domaine", de Jo Witek<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUOMuZN7fe1K9Aq61GvtBQsoDN0I5JpmTCljXYbpwYTloJAQQkkOVvmcTgOf5V2JuKYMA_d4_HeMxKZhPNF24gtq3V8veBCbwNzOhOFDxe3a7TdP4VjWUB8S2QKzy5nIPxL5kSYnNsD2Z/s1600/9782330060862.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDUOMuZN7fe1K9Aq61GvtBQsoDN0I5JpmTCljXYbpwYTloJAQQkkOVvmcTgOf5V2JuKYMA_d4_HeMxKZhPNF24gtq3V8veBCbwNzOhOFDxe3a7TdP4VjWUB8S2QKzy5nIPxL5kSYnNsD2Z/s320/9782330060862.jpg" width="200" /></a></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Gabriel, 16 ans, accompagne sa mère Florine, embauchée comme aide-cuisinière pour l'été, chez le comte et la comtesse de La Guillardière. La demeure, entourée de marais et de <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">l</span>andes, est un endroit inespéré pour Gabriel. Passionné d’ornithologie et amoureux de la nature, il pourra en effet observer les oiseaux à sa guise. Pourtant, dès qu'il franchit les portes du domaine, un profond malaise s'empare de lui. Il ne se sent pas à sa place dans cette famille bourgeoise très attachée aux traditions et tout s'emballe dès lors que les petits enfants, quatre cousins et cousines de son âge, arrivent. Brillants et sûrs d'eux, ils prennent tout de suite Gabriel de haut et le considèrent comme un original, un peu sauvage. Surtout, il y a la belle Éléonore qui retourne la tête de Gabriel dès qu'il la voit. Lui qui, jusque là, passait ses journées à observer les oiseaux perd subitement tout intérêt pour l'ornithologie et se comporte de plus en plus étrangement. Ce n'est plus les oiseaux qu'il observe mais les gens du domaine qu'il épie et, en particulier, Eléonore.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Pour son nouveau roman dans la collection "Thriller" de chez Acte sud junior, <b>Jo Witek</b> a souhaité revenir aux sources du genre en s'inspirant des romans gothiques anglais de Anne Radcliffe et du romantisme d'Emily Bronté. Le personnage de Gabriel, sensible, romantique et passionnée est un archétype du genre <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">très attachant et </span>l'auteure prend son temps afin que nous puissions faire connaissance avec lui. Sans qu'il y ait besoin de beaucoup d'actions, <b>Jo Witek</b> parvient à accrocher son lecteur grâce à ce personnage et à l'ambiance qui se dégage du roman. Des landes isolées et inquiétantes, un personnage principal tourmenté par des rêves morbides et des pulsions qu'il ignorait pouvoir ressentir jusque là, et des personnages secondaires qui semblent tous avoir quelque chose à cacher, tout se met en place progressivement afin de faire monter l'angoisse. C'est vraiment à la fin du récit que <b><i>Le Domaine</i></b> se transforme en thriller. Surprenant, le dénouement nous montre comment un adolescent équilibré peut perdre la raison par amour d'autant plus <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">lorsqu'il</span> s'agit d'un premier amour et qu'il est à sens unique!</span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"> </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Avec une écriture toujours travaillée, Jo Witek réussit encore une fois à transporter son lecteur hors du temps!</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #3d85c6;"><br /></span></div>
<span style="color: #3d85c6;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Le Domaine</i>, Jo Witek, Acte sud Junior, "Thriller", 2016</span></span><br />
<br />SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-84066820293233731862016-03-24T11:57:00.000+01:002016-04-07T09:32:37.364+02:00"La fille quelques heures avant l'impact", de Hubert Ben Kemoun<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDp3kRa8btF0ubWf-x8cC5pPM3QJRCmOdE9XvGpiOwx3TY2T6oMdka5yRqfYybPrhKJZSB0xTxsFU3gPSARBYQTUQzUI8AqCT8vgRPS8h01qRld14W8cJZemD5qQaFxSEdwHAKfpQZLHSy/s1600/512xGXzPonL._SX319_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDp3kRa8btF0ubWf-x8cC5pPM3QJRCmOdE9XvGpiOwx3TY2T6oMdka5yRqfYybPrhKJZSB0xTxsFU3gPSARBYQTUQzUI8AqCT8vgRPS8h01qRld14W8cJZemD5qQaFxSEdwHAKfpQZLHSy/s320/512xGXzPonL._SX319_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="205" /></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Le roman s'ouvre de manière abrupte sur les pensées d'Annabelle qui semble être sur le point de mourir, brûlée vive. La suite du roman raconte, selon plusieurs points de vue<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">(</span>celui d'une enseignante exaspérée, celui d'Annabelle et celui d'un jeune homme victime d'une agression<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">)</span> comment ils en sont tous arrivés là, quelques heures avant l'impact.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Par un après-midi chaud et ensoleillé, juste avant un long week-end de Pentecôte, une classe étudie <i>Le Diable au corps </i>de Radiguet. Plus ou moins endormis, les élèves écoutent la prof de français d'une oreille distraite. Seules les vannes que s'envoient Mokhtar et Fabien, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">à travers la classe, </span>semblent les réveiller. Plutôt inoffensives au début, elles deviennent de plus en plus venimeuses et l'ambiance de plus en plus lourde<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> et</span> électrique. Leur professeure à bout de patience, les fait sortir du cours. Personne ne souhaite en rester là. Les élèves se révoltent contre les fauteurs de trouble et en particulier contre Fabien et ses remarques racistes et xénophobes. Tous commencent à sentir la colère monter, tous ont hâte d'en finir avec cette journée et attendent avec impatience le concert de ce soir où se produit d'anciens camarades de collège (Voir <i>La Fille seule dans le vestiaire des garçons<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">du même aute<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ur</span></span>). Mais entre les peines de cœur des uns et la haine que d'autres portent en eux, la journée est loin d'être terminée.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Avec ce titre accrocheur et intrigant, le dernier roman d'<b>Hubert Ben Kemoun</b> promet un suspens haletant. Et c'est réussi! Dès les premières pages on est happés par le récit et on n'a qu'une envie, savoir comment tout cela va se terminer! L'écriture ciselée et les répliques cinglantes de certains personnages accompagnent l'action et dynamise le réalisme du récit. En très peu <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">de pages, l'auteur dresse un portrait juste et tou<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">chant d<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">'a<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">dolescent<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">s</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></span>en mal d'amour <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ou</span> de reconnaissa<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">nce, aux personnalités diverses<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">mais qui aspirent tous au bonheur<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. </span></span></span></span></span></span></span></span>Beaucoup d'émotions, donc, pour ce court roman qui parle de notre société actuelle, de sa violence, mais aussi des moments de grâce qui se produisent parfois, même lorsque tout semble perdu. </span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;">Un moment de lecture fort et accessible à mettre entre <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">les mains de tous les ado<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">lescents.</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><span style="color: #999999;"><span style="font-size: small;"><i>La fille quelques heures avant l'impact</i>, Hubert Ben Kemoun, Flam<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">marion jeunesse, 2016</span> </span></span> </span></span></div>
<br />SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-25721494119936114472016-03-19T14:46:00.001+01:002016-03-24T12:06:44.999+01:00"Une Braise sous la cendre", de Sabaa Tahir<div style="text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6zOfMOzxkGLCBUlxDK7lwKj4wcUibgJ8NgOedmeGjGP-43YnOzoEf52WXPZcDbnh_z87uIq65x09bT52SbyDWEq_M4ShvDpieCSsEG56CBM_fZ-kgClQzTNz5b_xfKHtC5ebb4y14ijvQ/s1600/51q4EMv6eDL._SX309_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh6zOfMOzxkGLCBUlxDK7lwKj4wcUibgJ8NgOedmeGjGP-43YnOzoEf52WXPZcDbnh_z87uIq65x09bT52SbyDWEq_M4ShvDpieCSsEG56CBM_fZ-kgClQzTNz5b_xfKHtC5ebb4y14ijvQ/s320/51q4EMv6eDL._SX309_BO1%252C204%252C203%252C200_.jpg" width="199" /></a><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Vous aimeriez bien lire une dystopie mais vous hésitez aussi entre un livre de fantasy avec des combats de gladiateurs, des épreuves à traverser, et des êtres surnaturels, ne cherchez plus! <b><i>Une Braise sous la cendre</i></b> vous attend!</span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">L'histoire se déroule dans un monde peu hospitalier qui a sombré dans l'obscurantisme. Désormais divisé en deux, avec d'un côté l'Empire et son armée <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">de </span>combattants surentraînés et conditionnés, les Martials, et de l'autre, les Erudits,<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">héritiers d'un immense savoir</span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">,</span> le monde vit dans la peur et la violence. Tout<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> Erudit</span> surpris<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span>en train de lire, dessiner ou écrire est emprisonné voire torturé par les Martials. Peu à peu, les Erudits, qui gouvernaient autrefois le monde, ont oublié leurs connaissances et leur histoire<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">. Mais la résis<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">tance s'organise...</span></span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Dans ce premier tome, nous suivons les deux <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">personnages principaux,</span> Laia et Elias qui, tour à tour, à la première personne, nous racontent leurs histoires. Tout les oppose, pourtant, et bien malgré eux, ils vont être réunis. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Laia</span> est une érudite qui cherche à sauver son frère des mains des Martials, accusé de haute trahison contre l'Empire il risque la peine de mort<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">.</span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Elias</span> est un élève martial mais il est aussi différent des autres car épris de justice et de liberté. <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">A<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">lors qu<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">'ils mènent le<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">ur<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">s prop<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">re combats, leur rencontre <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">va tout <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">bouleverser.</span></span></span></span></span></span></span></span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span></span></span></span></span></span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;">Bien que l'intrigue surprenne p<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">eu</span> et ressemble à beaucoup de romans ados parus dernièrement, ce premier tome, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">rondement</span> mené et très sombre, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">est</span> plutôt addictif<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">!</span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Plein de rebondissement<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">s<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> et <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">de suspens</span>, on<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> ne s'ennuie pas un seul instant, d'autant que l'auteure <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">a</span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">multipli<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">é</span> les</span></span></span></span></span> références pour créer un univers tout à fait fasci<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">nant.<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">D</span></span></span>jinns, goules, augures et autres créatures fabuleuses, sortie<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">s</span> tout droit des contes orientaux, </span>sont de la partie!<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> En mélangeant <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">cer<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">tains aspects du monde <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">antiqu<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">e</span> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">avec une ambiance </span></span></span></span></span>post-apocalyptique, <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b>Sabaa Tahir</b><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">nous offre un ro<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">man </span></span></span></span>très distrayant <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">à l'</span>intrigue<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> efficace. A suivre donc<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">!</span></span></span><br />
<br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #999999;"><span style="font-size: small;"><i>Une braise </i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>sous la cendre</i>, Sabaa Tahir, Ed. Lumen, 2015</span></span></span> </span></span></span></div>
SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-6249330444107545698.post-48959761483531888362016-02-26T11:12:00.002+01:002016-02-26T11:25:43.456+01:00"La Poudre d'escampette", de Chloé Cruchaudet<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibmiX0aFNJ9PEQMoYDpK0JeYzkPXqUpQst_pYj-NYFFcrtpLq2mR3ZRh8pJQVRKadr1KE28OWTB33Lthp-INrOnuhQ1M52vieXuZp3OJK0m376Km7HlGdnArtzKft-jqefquLEWfAJn2si/s1600/poudre-d-escampette.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibmiX0aFNJ9PEQMoYDpK0JeYzkPXqUpQst_pYj-NYFFcrtpLq2mR3ZRh8pJQVRKadr1KE28OWTB33Lthp-INrOnuhQ1M52vieXuZp3OJK0m376Km7HlGdnArtzKft-jqefquLEWfAJn2si/s320/poudre-d-escampette.jpg" width="244" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Remarquée avec la trilogie <i>Ida</i> et plus récemment <i>Mauvais genre</i>, Chloé Cruchaudet revient avec un album grand format, paru dans la toute nouvelle collection Delcourt, "les Enfants gâtés", qui s'adresse aux plus jeunes.</span></span></div>
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<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>La Poudre d'escampette</i>, raconte l'histoire de Paul, un jeune garçon au look de scout accompagné de sa chienne Paulette (ses parents ont un drôle de sens de l'humour!). Il est nouveau dans la ville et ne connaît personne. Alors que tous deux se promènent, Paulette l'entraîne sur un chemin de traverse, au bord du fleuve, et c'est le début de l'aventure! Paul et Paulette vont se retrouver nez à nez avec une bande de gamins et ... un énorme radeau, pardon, un "paquebot"! La petite bande s'apprête à prendre la poudre d'escampette pour atteindre la mer et voir "l'ailleurs"; vont-ils emmener Paul et Paulette dans leur voyage?</span></span></div>
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<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></span></div>
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<span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzR_ccAKCfcRcJ5FJEqCPb_2MQMytAmWdtR9p3mvflZGzrQTPqTEo4UTLZ727PbSH_FwXImtbRHCR_wr-EFqn8iOZUD03nrKDCx9pOSNIGteZmCYVgNup5WDb4yi7QYYLsOfN1urYw19f2/s1600/premieres-planches-la-poudre-d-escampette%252CM271494.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="313" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzR_ccAKCfcRcJ5FJEqCPb_2MQMytAmWdtR9p3mvflZGzrQTPqTEo4UTLZ727PbSH_FwXImtbRHCR_wr-EFqn8iOZUD03nrKDCx9pOSNIGteZmCYVgNup5WDb4yi7QYYLsOfN1urYw19f2/s640/premieres-planches-la-poudre-d-escampette%252CM271494.jpg" width="640" /></a></span></div>
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<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Chloé Cruchaudet signe ici une ode à l'enfance et à la nature, qui sent bon le voyage et la douceur de l'été. Dans cette aventure, mélange du <i>Petit Nicolas </i>et de <i>Tom Sawyer</i>, sans adultes, deux aspect de l'enfance sont particulièrement mis en avant : l'importance de l'imaginaire et la part de fantaisie dans le quotidien mais aussi une certaine cruauté. Paul est, en effet, "nouveau" et doit se faire accepter du groupe; il y a aussi un clan rival qui vogue sur la rivière qu'il va falloir affronter... </span></span></div>
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9vQe4_RiV0unfNHQVlUbyyla2_PxkmF5eczL2huYYOjR933NoWpOb8_ceQXaeDlU9qFO4mTf4cFI747iTKGvaO2HLtkY5WO11kJhWUtd_LJdeqDY0ZK-EgZKRWfyBoxLwtnuZLrToIJmq/s1600/9782756075839_p_4.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9vQe4_RiV0unfNHQVlUbyyla2_PxkmF5eczL2huYYOjR933NoWpOb8_ceQXaeDlU9qFO4mTf4cFI747iTKGvaO2HLtkY5WO11kJhWUtd_LJdeqDY0ZK-EgZKRWfyBoxLwtnuZLrToIJmq/s400/9782756075839_p_4.jpg" width="302" /></a></span></div>
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<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Dessiné</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> comme à l'école</span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> aux crayons de couleurs et à la pastel, l'univers mis en scène est à la fois frais<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> et</span> lumineux. Les personnages ont une allure plutôt rigolote avec leurs grosses têtes chevelues et leurs petits corps filiformes, et les dialogues sont à la fois riches et accessibles. La fin assez utopique, est un appel au partage! Car, comme dit <span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Paul,</span> </span></span><span style="font-size: large;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">"<i>Parfois l'erreur peut donner<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span>des merveilles... Regardez les choses différemment !</i>"
Enfin, la dernière page du livre comblera de joie les petits avec une maquette du radeau à découper et coller soi-même. Voilà une auteure qui sait parler aux enfants!</span></span></div>
<span style="color: #999999;"><br /></span>
<span style="color: #999999;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>La Poudre d'escampette</i>, Chloé Cruchaudet, Delcourt, "les Enfants gâtés", 2015</span></span>SolRhttp://www.blogger.com/profile/17093563934718231152noreply@blogger.com0